Une superstitieuse : Les saints de glace

 

Faustine n’est pas rancunière et elle a renoué avec Serge, ce collègue qui est aussi prestidigitateur. Et cet après-midi, il lui a téléphoné, car, passant près de chez elle, il lui propose de venir la saluer. La jeune femme lui propose donc de venir prendre un café, en tout bien tout honneur.

Dès l’entrée, avant que la porte ne soit refermée, et pour donner tout de suite le ton, son acolyte la prend dans ses bras et l’embrasse furieusement.

Instantanément, l’hôtesse se retrouve dans un état d’excitation terrible. Ce bel homme lui plaît, c'est certain. Et puis, elle a une petite revanche à prendre, cette fois, pas question que ce type prenne son pied et qu’elle reste sur le bord du chemin. Aussi, fine mouche, elle guide ce nouvel amant vers le canapé du salon, ayant bien dans l’idée de se faire gamahucher, avant toute opération interne.

Serge se laisse guider et se retrouve bientôt à genoux, entre les cuisses de la blonde, qui a pris bien soin de remonter sa jupe avant de s’asseoir. Il ne se fait pas prier pour que sa langue prenne possession de cette vulve poilue, libre de tout tissu. Il s’applique à bien lécher toute la zone très humide.

Le type s’en donne à cœur joie. Il fourre sa langue tout au fond du vagin. Il aime particulièrement passer le rasoir, comme il dit, en raclant la douce peau des grandes lèvres, avec ses dents. Là, il fait la même chose, mais il ramasse pas mal de poils entre les dents. Et, à plusieurs reprises il arrête ses caresses bucco-génitales, pour retirer les poils, qui le gênent dans la bouche. Au bout d'un certain temps, alors qu'il bande et qu'il a envie de baiser la belle, il se redresse et lui dit :

- J'en ai marre de me taper de la tarte aux poils !

Frustrée, une nouvelle fois, de ne pas avoir été jusqu'à l'orgasme, Faustine regarde son partenaire et lui signifie :

- Bon, visiblement, tu n'es pas capable de me donner un orgasme. Donc, le mieux, c'est que tu t'en ailles, maintenant...

Serge, éconduit, se relève, regarde sa collègue dans les yeux et lui dit :

- Tu vois, je suis un bon magicien, tu demandes et je disparais.

Puis, il se tourne vers la porte d'entrée et sort de l'appartement, sans autre forme de procès.

Énervée et agacée, elle aussi, la jolie blonde se finit toute seule, en se masturbant frénétiquement, jusqu'à avoir un orgasme libérateur. Toutefois, celui-ci n’est ni violent ni grandiose, mais assez banal. Elle enrage que cet homme, qui lui plaît tout de même beaucoup, ne sois pas capable de lui donner du plaisir. De plus, elle est humiliée par ce qu'il lui a dit au sujet des poils, qui habille sa chatte. Aussi, toujours furieuse, elle se dirige vers la salle de bain. Elle s’empare de la crème dépilatoire, s’en enduit tout le bas du ventre et attend les sept minutes indiquées sur le tube du produit. Ensuite, elle utilise la raclette ad hoc, s’épile consciencieusement et finit sous la douche, avec un abricot lisse comme une boule de billard.

Quelques jours plus tard, un mardi, un autre de ses anciens amants, lui propose d'aller, cette fois, non en mer, mais sur l'île de Ré, passer le week-end. Elle accepte pour le samedi suivant. Alors qu'elle regarde le calendrier pour noter mentalement la date, elle s'aperçoit que le jour présent est le onze mai. La date de la saint Mamert, le premier jour des saints de glace. Et que le voyage commence le quinze mai, Sainte Sophie, Sophie la froide, pour les adorateurs.

Le samedi suivant, donc, jour de la sainte Sophie de glace, à dix heures, son amant s’annonce devant chez elle. Dans l’auto, ils devisent joyeusement tout le long de la route et, après un peu moins de deux heures trente de voyage, ils arrivent enfin, sur l'île aux ânes. Tout de suite, le marin lui dit :

- Je n'ai pas véritablement faim, pour l'instant. Je te propose que nous allions à la plage, à moins que tu aies vraiment faim et envie de déjeuner.

- Non, ça va, je n'ai pas faim non plus. J'ai pris un bon petit-déjeuner, donc j'accepte ton idée d'aller à la plage.

- Tu connais mon goût de vivre nu, donc, si tu acceptes, je t'emmène sur une plage naturiste très sympa.

- D'accord, ça me va, moi aussi, j'apprécie d'être nue.

Edmond se gare, ouvre le coffre et se saisit de deux serviettes de plage. Avant de partir, ils retirent tout leur textile et rangent les vêtements dans le coffre de la voiture. L'homme porte une sorte de bracelet, en tissu, dans lequel il glisse les clés du véhicule. Nos deux compères se retrouvent sur la plage et, après avoir allongé leurs serviettes, commencent par aller prendre un bain de mer.

La mer est fraîche, mais le temps assez doux et, après avoir nagé une petite demi-heure, Faustine annonce qu'elle sort de l'eau, n'ayant pas trop chaud.

Le marin, tout à son élément, lui demande si ça ne dérange pas qu’il continue à nager, dans l’onde fraîche.

Arrivée à hauteur de sa serviette, elle s’allonge sur le dos, laissant le soleil caresser sa peau et faire évaporer l'eau salée. Elle ferme les yeux et goûte ses instants de bonheur

À ce moment, un groupe de trois adolescents et deux adolescentes passe à côté d'elle. Le premier fait une remarque désobligeante :

- Tiens regarde une moule qui n'a plus ses filaments de Byssus !

Une, des deux jeunes filles, poursuit, sur un ton moqueur également :

- Tu as raison, elle veut jouer les jeunes, la mémé, en n’ayant pas un poil sur sa prune.

Le troisième personnage, un garçon, s'adresse alors à Faustine et lui dit :

- Dis mémère, t’as pas honte de montrer ta vieille chatte glabre ?

Notre héroïne est outrée par ses réflexions désobligeantes et, tandis qu'elle est prête à leur répondre, aperçoit son amant qui revient.

Les branleurs, comprenant que l'homme qui s’approche, bien costaud, est le mec de la nana, qu’ils viennent d’insulter, poursuivent leur chemin. Non sans jeter encore un regard en arrière, en direction de la pauvre blonde.

- Les trous du cul t’agacent ?

- Non, des gamins qui n’ont jamais vu une chatte épilée, je pense.

- Mais moi je la trouve très bien, ta minette toute lisse…

Edmond, encore mouillé, vient se colle à sa compagne, la rafraîchissant passablement. Très vite, il passe son bras gauche sous la nuque blonde et vient embrasser la jolie femelle.

Faustine répond à ce baiser doux avec plus de fougue. Elle caresse le torse puissant, d’une main qui se veut douce, pendant que l’autre va flatter le membre viril qui se développe rapidement.

Le marin, dès qu’il arbore une érection de belle taille, se met à susurrer à l’oreille de sa partenaire :

- Ton minou tout chauve m’impressionne… Je ne veux pas le souiller… Offre-moi ton cul, je sais que tu adore ça.

Bien amener ! Alors que la demande est étrangement formulée, la femelle est heureuse d’offrir son anus à cet amant qu’elle sait précautionneux. Toutefois, au fond d’elle, la remarque, sur sa minette lisse, est enregistrée et laissera des traces.

Le type glisse sur le côté et guide sa conquête pour qu’elle soit aussi sur le flanc. Quand il estime être bien en place, il guide, d’une main sûre, sa pine pour que le gland glisse entre les fesses rebondies de la femme. Puis, il le frotte contre l’anus chaud, qui suinte déjà, du plaisir qui passera par lui.

- Attache-ta ceinture, ma belle, ça va être un sérieux rodéo.

Et, joignant le geste à la parole, il encule la nana à sec. Il en profite pour mordre le gras de l’épaule.

Bien qu’elle s’y attende, quoi qu’elle en pense, l’introduction lui fait pousser un cri violent. C'est une brûlure, un déchirement de son fondement, du moins en a-t-elle l’impression. Mais, très paradoxalement, la morsure de son épaule tend à diminuer la brûlure de son anus. Et bientôt, les douleurs s’estompent et laissent place à des ondes de plaisirs qui parcourent le bas de son corps.

Cette enculée est réellement un must, pense Edmond, qui goûte son plaisir de sodomiser une femme sans lubrification autre, que ses propres suintements. Ivre de stupre, prit dans son plaisir qui monte, il en oublie le lieu et l’heure, et d’un coup, emporter par ses turpitudes, il crie :

- Putain d’enculée ! Que t’es bonne !

De faire insulter a toujours excité la blonde, qui, elle aussi, oubliant où elle se trouve, chante son plaisir. Un vrai récital !

Bien entendu, les cris ont tout de suite attiré les regards, et bientôt, trois hommes et deux des adolescents, passé quelque temps plus tôt, viennent voir le spectacle.

Le marin, non seulement a déjà vécu une scène similaire, de voyeurs autour de lui, pendant son coït, mais en plus ça le motive que d’autres mecs voient sa bite œuvrer, surtout qu’elle est tout de même largement au-dessus de la moyenne. Bientôt, sentant l’explosion finale toute proche, il retire sa pine de l’antre chaud, attrape la nuque de sa compagne et, alors qu’il lui guide la tête vers sa verge, ordonne :

- Fais-moi jouir dans ta bouche, comme tu sais si bien faire.

Faustine est prise de tremblement qui dénotent l’orgasme qu’elle est en train de vivre, qui est arrivé lors du retrait de cette bite de son cul. Tandis qu’elle est en plein orgasme, elle se met machinalement à pomper cette queue raide qui pénètre sa bouche. Elle délègue sa main droite pour astiquer le manche, espérant certainement pouvoir déguster une bonne rasade de foutre chaud.

Edmond, lui, est terriblement excité par cette salope qui suce une pine, bien qu’elle soit polluée par une sodomie sévère. Il est en train de vivre un de ses fantasmes, et il se dit qu’il est au paradis des baiseurs ! Et en plus, il vit cela devant témoins. Tout le monde peut voir qu’il a l’ultime cochonne, un animal de concours. Le con court, oui ! Mais le rectum long...

Ressentant les prémices de la jouissance de son amant, la jeune femme, toujours en train de jouir, se déchaîne sur ce vit vibrant. Voilà, elle va pouvoir être rassasiée de lait, du lait de bouc d’accord, mais du lait tout de même !

Il éjacule en prenant la tête blonde dans ses mains, en râlant et en criant :

- Ho putain ! Quel panard !

Un nouvel orgasme secoue la belle Faustine, alors qu’elle ne s’en était pas encore remis du précédent. Elle perd toute notion du vivant et tremble comme une feuille.

Constatant que sa conquête est prête à tous les vices, et avec un sentiment fort que cette salope en chaleur lui appartient. Pendant qu’il reprend enfin son souffle, Edmond lâche à la cantonade :

- Quelqu'un a envie d’une bonne pipe ?

Et, alors que tout le monde recule, l’adolescent, le plus vindicatif de tout à l’heure, s’approche du couple. Il défait sa braguette, sort une jolie pine déjà en érection, et vient la coller dans la bouche, de la femme, encore hors de ce monde. Mu par une sorte de réflexe, il s’empare des oreilles dans ses mains agiles.

- Vas-y mémé, suce… Moi, j’ai pas beaucoup de poils, mais c'est normal, je suis jeune, moi !

La réflexion tire Faustine de sa transe, et elle reprend brutalement conscience de la réalité. Elle voudrait repousser le jeune, mais les mains puissantes l’en empêchent.

Très vite après son propos, le jeune mec lâche son foutre crémeux au fond de la gorge chaude, sans un bruit, sans un mot, en levant juste les yeux au ciel.

Une fois de plus, la bienheureuse salope s’envoie en l’air, un nouvel orgasme la propulse haut dans le ciel, elle a certainement dépassé le septième !

Lâchant la tête et retirant sa pine dans la chaude bouche où elle se trouve encore, le petit salaud déclare :

- Merci moule lisse, tu es une crevure, mais tu sais sucer, ancienne pute ?

Voyant le regard dur du compagnon de la femme qu’il vient d’insulter, il faut demi-tour et s’en va d’un pas rapide.

Faustine, elle, est toujours dans les vapes.

- Merci, ma chérie, de m’avoir fait vivre ce fantasme… Tu sais qu’elles sont rares, les cochonnes qui acceptent de sucer une bite qui sort de leur cul ?

Le week-end passe tranquillement, ponctué de baises et de sodomies, de plages naturistes et de dégustations d’huîtres. L'hôtel, le restaurant, tout est très bien. Et, le dimanche soir, le marin dépose sa maîtresse à côté de chez elle.

Seule, Faustine fait tout de même un peu le point, en se disant que décidément les jeunes adolescents n'ont plus peur de rien ! et ils ne respectent surtout rien. Elle se remémore quand, à la puberté, elle n'attendait que ça, que les poils poussent sur sa minette. Là, effectivement, elle trouve que d'être ainsi glabre, n'est pas très féminin. En fait, elle se posait les mauvaises questions, car si elle avait réfléchi, elle se rendrait compte que la moitié de ses amants, aime les poils. L'autre moitié, ne les aime pas. Donc, il est totalement impossible de contenter tout le monde, à moins de trouver une perruque pour chatte, ce qui n'est pas courant.

Ainsi, durant tout le mois de juin, aucun poil disgracieux ne vint contrarier l’harmonie de cette douce peau lisse. Effectivement, il ne faut jamais "tondre la pelouse" avant les saints de glace, le vieil adage se vérifie encore !

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