Théo-rème de l’inceste Chapitre 28 : les copines gouines
Quelques minutes plus tard, deux femmes arrivèrent par la porte du fond. L’une, Virginie, brune, de type espagnol, semblait-il, dans les vingt-cinq ans, bien qu’elle soit déjà passablement marquée. L’autre, Nadège, rousse, faisant vraiment très pute. Elle devait avoir une bonne dizaine d’années de plus que sa consœur. Ses sourcils noirs laissaient à penser qu’elle était une fausse rousse. Des traces du maquillage de la veille finissaient le tableau.
Elles avaient, toutes deux, les traits tirés, les cheveux en bataille, le tout enveloppé dans une sorte de nuisette tout aussi vaporeuse, que douteuse.
– Bon, les walkyries, vous allez me tuyauter la nouvelle… Et toi, tu écoutes bien ce que les deux collègues ont à te dire, je ne suis pas là pour rabâcher toujours les mêmes conneries, donc ou tu piges et tout va bien, ou tu joues les fortes têtes et là, c’est direct la punition, compris, morue ?
Comme Béatrice faisait son air renfrogné et s’abstenait de répondre, elle se reprit une nouvelle claque dans le museau et finit par dire :
– Oui...
– Allez les walkyries, un petit café fissa, et hop, vous m’emmenez ça à la disco...
Leur petit café avalé, les deux jeunes femmes prirent Béatrice par la main, une de chaque côté et l’emmenèrent derrière le rideau de l’ouverture du fond de la salle.
La secrétaire suivait docilement. De toute façon, elle ne voyait pas vraiment d’autre solution que celle de faire le dos rond et d’attendre le soir qu’elle puisse enfin rentrer chez elle.
Une fois en bas des marches et dans la pénombre, Nadège tira à elle, la pauvre femme, pour l’amener jusqu’à la piste de danse. Là, elle la lâcha, et lui dit :
– C’est dans cette salle que tu dois attendre le client. Elle est encore assez éclairée pour qu’il puisse te choisir. Cela dit, tu as intérêt à aimer danser, car Rachid tient à ce que les filles soient, le plus souvent possible, en train de bouger lascivement, sur la piste, en dehors des moments avec les clients. Tu aimes danser ?
– Oui, j’adore ça !
– Ben alors, on va mettre un peu de musique, ça ne mange pas de pain !
À ces mots, Virginie alla derrière le coin du DJ, bricola quelque peu, puis finit par mettre de la musique, tout d’abord très fort, ensuite elle mit le volume au plus bas.
– Fais-moi voir comment tu bouges, ma belle…
Et Nadège poussa doucement la blonde, comme pour lui donner de l’élan. Par la suite, elle mit ses mains sur ses hanches, pour regarder comment aller se débrouiller, sa nouvelle copine.
Béatrice, qui aimait énormément se trémousser, sur les pistes de danse, des boîtes de nuit, qu’elle fréquentait assidûment, ne se fit pas prier et commença de suite à bouger au rythme de la musique.
La plus jeune vint rejoindre son aînée, qui était aussi son aimée, mais ça, la secrétaire ne l’avait pas deviné pour le moment.
– Tu danses bien, ma chérie ! Dit la rousse au bout de quelques minutes.
Puis, elle fit un discret clin d’œil à la brune, et les deux femmes prirent les mains de la blonde pour l’emmener dans les deux autres salles, celles-ci bien plus noires.
Une fois les trois femmes assises, Nadège reprit :
– Bon, Rachid n’est pas le plus mauvais des hommes, mais comme tous, il ne faut pas le provoquer ! Ici la règle est simple, quand le client a payé du champagne, il te pelote autant qu’il veut, même sur la piste de danse. S’il paye pour une pipe, pas question qu’il reparte sans avoir dégorgé son poireau. Et s’il paye pour une baise ou une sodo, tu fais tout pour que le monsieur soit heureux en repartant. Pour la pipe, c’est nature, donc sans capote, pour la baise ou la sodo, capote obligatoire... C’est Rachid qui dit quand tu peux aller te coucher et quand tu dois te lever… Pour aller pisser, pareil, tu demandes l’autorisation…
– Mais c’est de l’esclavagisme ça ! Et vous acceptez ces conditions ?
– Va ailleurs, tu verras si c’est mieux ! C’était la plus jeune qui venait d’intervenir.
– Mais il n’a pas le droit de vous empêcher d’aller pisser !
– Il a tous les droits, ici, Rachid ! Reprit la rousse.
– Mais non, vous n’êtes pas ses objets, faut vous défendre, pas vous laissez faire comme des esclaves.
Et PAF ! Encore une grande claque dans la gueule, cette fois c’est la plus jeune des deux putes qui venait de claquer le beignet, à cette pauvre Béatrice. Qui, il faut bien l’avouer, l’ouvrait toujours un peu trop, et rarement à bon escient.
La douleur de la gifle, plus la honte de se faire gifler par une femme, plus jeune qu’elle, de surcroît, fit que la pauvre secrétaire éclata en sanglot.
Le pervers petit jeu des deux prostituées était plutôt bien réglé. La rousse commençait à être dure, puis la brune devint cassante et finit par gifler leur proie, alors la rousse revint et cajola la pauvre femme qui était tombée entre leurs pattes.
Ce petit scénario avait été dicté par le maître des lieux pour amadouer et mettre en confiance la petite nouvelle. Ensuite, il ne suffirait plus que, se croyant amie des deux putes, ces dernières la trahissent, pour que la pauvre petite nouvelle se sente seule et finalement entre dans le moule que Rachid tenait à donner à ses filles.
Nadège laissa la blonde pleurer pendant une bonne minute, puis elle se rapprocha, la prit par le cou et la cajola comme s’il s’était agi d’une enfant. Elle amena la tête de Béatrice près de son sein et, de la main, caressait la joue endolorie. L’autre main, elle, passant sur les hanches et les fesses dénudées.
Bientôt les pleurs finirent et seuls quelques gros sanglots trahissaient encore la tension nerveuse de la pauvre secrétaire.
La rousse en profita alors pour approcher sa bouche tout doucement de celle de la femme qu’elle cajolait si gentiment et finit, toujours très doucement, par poser ses lèvres sur celles de la blonde. Puis, toujours très tendrement, et tout en caressant les hanches, de plus en plus haut, elle sortit sa langue et vint à forcer légèrement la bouche qui finit par s’ouvrir. Les deux langues se mélangèrent, toujours avec une extrême douceur.
Béatrice, toute chamboulée par son orgasme passé et l’ambiance délirante des premiers moments, puis mi-figue mi-raisin, apprécia très vite cette chaleur humaine. C’était la première fois qu’elle embrassait une femme, ou alors ce fut lors de soirées de cuites dont elle n’avait pas souvenir. Mais là, que cette femme soit tendre avec elle, la faisait chavirer, et aussi, il faut bien l’avouer, la faisait mouiller. Un petit picotement dans sa chatte l’excitait et les exquises caresses de la drôle de rousse ajoutaient encore à cette sensation qui montait, étrange et chaude, dont elle avait envie de tester tous les aspects.
– Mais, t’embrasses ma femme ! Sale morue !
Et paf, encore une grande claque, presque un coup de poing, c’était la petite jeune qui venait de l’asséner à la pauvre Béatrice qui ne savait plus quoi faire.
Tout de suite, sa nouvelle amie, Nadège, la serra contre elle et lui susurra :
– Laisse, elle est jalouse, ne t’occupe pas d’elle...
Puis se tournant vers sa collègue, lui ordonna d’un ton sec :
– Arrête tes conneries, tu ne vois pas qu’elle a besoin de moi ! Va nous chercher des jus de fruits, méchante fille !
Virginie se leva et sortit de la pièce par la piste de danse.
À nouveau, la perverse rousse prit Béatrice dans ses bras, la colla à elle et l’embrassa, mais cette fois, plus passionnément, vraiment plus ardemment.
Une fois en haut, la petite brunette alla rendre compte à son patron et lui fit un récit circonstancié des événements. Elle en profita pour embrasser et caresser son autre complice qu’était Sofia, puis alla prendre trois verres et deux bouteilles de jus de fruit dans le frigo de la cuisine.
Depuis le départ de ma vieille pour les profondeurs de la boite de nuit de l’établissement, j’étais ressorti de ma cachette et discutai avec Kader, mon pote, mais surtout avec Rachid, qui semblait bien connaître les femmes et qui me paraissait de très bons conseils.
Et, avant que la petite brune ne redescende, le patron lui intima l’ordre de prendre aussi une bouteille de whisky, parce que, pour lui, ma mère était fragile du côté de ce breuvage.
– Vous ne me la saoulez pas complètement, mais qu’elle soit un peu dans les vapes… Quand ce sera le cas, vous me préviendrez…
– Qu’est-ce qu’il va lui arriver, demandai-je d’un ton curieux, mais sans anxiété.
- Mes deux furies vont lui donner le goût des femmes, je pense…
– J’aimerais bien voir ça !
– Pas de souci, jeune homme, j’ai mon plan.
– Virginie, arrange-toi pour qu’elle soit occupée à danser vers l’escalier, mon pote descendra par le colimaçon et ira se planquer tout au fond de la deuxième salle… Je compte sur toi, ma belle.
Sur ce, la petite brune redescendit au sous-sol par le même chemin que pour monter. Un peu empruntée dans sa démarche, puisqu’elle portait tout de même trois verres, une bouteille de soda américain, une de jus d’orange et une dernière de whisky. Et elle retrouva les deux autres femmes, qui, maintenant, s’étaient vautrées sur les coussins des banquettes et s’embrassaient, tout en se caressant outrageusement.
Cette fois, Virginie, ne fit pas semblant d’en prendre ombrage, posa bouteilles et verres sur une petite table basse un peu plus loin que le couple et se contenta de servir trois whisky-coca. Elle s’empara des verres et vint les offrir aux deux autres femelles en chaleur.
Les trois femmes burent rapidement ce premier verre. Puis, perversement, la jeune brune, vint se mettre tout à côté de Béatrice, lui attrapa les cheveux et, en tirant la tête de la pauvre femme en arrière, vint lui envahir la bouche de sa langue. Une fois le profond baiser terminé, elle ajouta :
– Tu baises avec ma femme, mais je ne t’en veux pas, tu es trop jolie pour que je me fâche…
À ces mots, la vieille blonde perdit encore un peu plus pied dans la réalité, enfin des gens qui l’aimaient et qui lui disaient.
Et aussitôt, ce fut un ballet lubrique de mains, de doigts, de langues, de seins pressés, de tétons pincés, de cavernes féminines explorées, qui commença, faisant encore un peu plus perdre la tête à Béatrice.
La bacchanale dura un bon quart d’heure, Béatrice finit par se retrouver sans jupe, la chatte détrempée, son chemisier grand ouvert et son soutien-gorge devait se balader tout seul dans un coin de la salle, mais elle n’aurait pu dire où.
C’est Nadège qui donna le coup d’arrêt temporaire des festivités :
– J’ai une de ces soifs ! Pas vous les filles ?
Et, sans attendre la réponse de ses consœurs, la rousse se leva, prit les verres vides et alla à la petite table où étaient posées les bouteilles et servit trois nouveaux whisky-coca. Deux, léger en alcool, le troisième, dédié, comme il se doit, à l’invitée du jour, plutôt bien chargé.
Bien entendu, elle apporta en priorité le verre de la secrétaire, et lui remit après lui avoir fait un chaste baiser sur les lèvres en trinquant.
Puis ce fut au tour de Virginie d’être servie, avec le même cérémonial, mais avec un clin d’œil en prime.
Pendant que Béatrice buvait, la petite brune lui avait remis les doigts dans la chatte et jouait maintenant à les faire bouger en cadence avec la musique douce qui sortait des enceintes bien cachées. Ce qui provoqua à nouveau une montée d’orgasmes et la pauvre blonde due poser le verre en catastrophe avant de s’accrocher aux bras de sa bienfaitrice pour jouir dans un feulement digne des plus belles lionnes.
– Allez, viens, on va danser un peu…
– Attends que je reprenne mon souffle !
Sur ce, Béatrice reprit son verre et le termina d’un trait, le reposa, et s’affala sur le canapé dans un grand soupir.
– Va nous mettre quelque chose de sympa, ma chérie ! Demanda alors Nadège à sa copine.
Et la petite brune se leva et alla derrière le kiosque du DJ.
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