La soumise aux yeux clos

 

En ce temps-là, était le minitel. Petit réseau informatique développé par des fonctionnaires de génie, bien de chez nous.

Aux États-Unis et au Canada, entre autres, les gens communiquaient par émail, aller sur les chats-IRC. Alors même, que le web n'était pas encore inventé, on pouvait aller sur des sites et les visiter grâce à des navigateurs dédiés. Nous, nous avions le minitel, un truc qui avait déjà un temps de retard, quand il est né, sans aucune convivialité, lent et cher.

Cette fiction est toutefois inspirée de faits réels. En effet, j'avais contacté une soumise sur le 36 15 DRESS, qui avait un rêve, celui de recevoir un dominateur chez elle, les yeux bandés. Elle voulait être soumise au plaisir que l'homme avait envie de prendre et de donner. Je profite de cette nouvelle pour remercier cette femme que je n'ai jamais revue, vous comprendrez pourquoi à la fin du texte.



Mike aimer dialoguer sur le serveur minitel "le donjon" où il pouvait trouver des passionnés de SM, comme lui.

Bien sûr, il y avait, sur ses serveurs, des gens qui n'étaient là que pour le fantasme et qui, du moins l'homme le pensait, lui faisait perdre son temps. Car lui, cherchait une rencontre réelle avec une vraie soumise, ou du moins, une femme, qui voulait réellement découvrir la soumission.

Il avait bien eu des rencontres avec des soumises, une du côté d'Épinal, très masochiste. Une autre près de Corbeil-Essonnes, un peu bizarre. Il avait passé des moments sympas, mais entre les frais du Minitel et les frais de déplacement, et bien qu'il fut encore assez aisé, ça finissait par coûter quelque peu. Il cherchait bien plus près de sa bonne Touraine.

Un jour, il tombe sur une soumise, au pseudonyme de "bandana", qui vivait dans le département limitrophe de la Vienne, à Châtellerault pour être précis.

Après avoir bien sympathisé, dominateur ne voulant pas dire tyran, soumise ne voulant pas dire, non plus, idiote, la femme réussit à s'ouvrir à l'homme, de son fantasme, qui la travaillait depuis quelque temps déjà.

Lors d’une discussion en temps réel, la femme explique qu'elle aimerait recevoir chez elle, un dominateur ; qui l’obligerait à faire des grosses cochonneries, alors qu'elle aurait les yeux bandés et ne pourrait pas le voir. Elle explique que les sensations sont bien plus fortes, quand on ne voit pas ce qui se passe. Comme la masturbation la nuit, qui lui procurait des sensations plus fortes et des orgasmes bien plus puissants, que de se tripoter la journée en pleine lumière.

Après plusieurs échanges de messages avec "bandana", Mike commence à se demander, si finalement la femme n'est pas partie dans un délire, qu'elle ne réalisera, peut-être, jamais. Cela dit, il arrive à comprendre également, qu'elle a besoin d'être quelque peu rassurée sur la personne à qui elle va ouvrir et à qui elle va confier son corps. Elle peut très bien aussi se tromper et tomber sur un fou furieux, qui une fois passé les dialogues sympathiques et enthousiasmes, viendrait la couper en petits morceaux, la détroussait, la violait, etc.

Cela dit, cette brave Corinne, puisque c'était le vrai prénom de "bandana", à tout de même des désirs assez poussés, à la limite du pornographique et du hard le plus cru. Elle souhaite que ce dominateur joue avec son corps de la façon dont il lui plaira. Elle ne pose aucune limite et ne met aucun interdit, ce qui complique singulièrement sa recherche.

Puis finalement un beau jour de mai, elle accepte et laisse son numéro de téléphone. Dans un message : "Si je veux vivre des choses intenses, il vaut mieux que je donne mon numéro de téléphone, sinon ça ne va pas être facile de se rencontrer".

Mike, dès qu'il reçoit le message, en début de soirée, tape une réponse rapide : "Je te remercie pour la confiance que tu me montres et j'en serai digne. Donc, merci pour ton numéro de téléphone". Et il lui laisse son propre numéro de téléphone en retour.

Un peu plus tard, il l’appelle :

- Bonjour, c'est Mike, du minitel.

- Oui ! Bonjour, enchantée d’entendre ta voix.

- Moi de même, ainsi, tu habites à Châtellerault.

- Oui, joli port de pêche, mais où, s’il fait bon vivre, c'est aussi un peu le cimetière des éléphants !

Là-dessus, la belle lui donne son adresse, mais en précisant qu'elle a prévenu son cousin, qu'un dominateur venait la voir et que, si elle n'appelait pas à une heure bien précise, qu'il fallait qu'il vienne chez elle. Pour ce faire, il avait les clés.

Mike ne trouva rien à redire, comprenant complètement que cette femme avait besoin d'être rassurée.

Finalement, après quelques messages sur le serveur, rendez-vous est pris pour le mercredi suivant à seize heures.

Corinne prend son après-midi auprès de son employeur. Elle se débarrasse de toutes les contingences extérieures et, dès qu'elle rentre chez elle, vers douze heures trente, se pouponne, se prépare. Elle commence par un bain bien chaud et se laisse aller à la caresse de l’eau. Elle a envie de se masturber, mais se retient, se disant intérieurement qu’elle sera mieux à rester totalement excitée jusqu’au rendez-vous.

Ensuite, elle choisit une robe légère, la plus sexy qu'elle possède. C'est une robe sans manches, fendue légèrement sur le côté. Dans les tons bleu pastel, agrémentée de fleurs. Avant de l'enfiler, elle passe son porte-jarretelle et chausse des bas noirs. Elle met encore son plus beau soutien-gorge, celui tout en dentelle, mais avec de sérieux renforts, qui font de sa poitrine quelque chose de provocant, une sorte d’appel au plaisir. Elle termine sa tenue en mettant des mules d'intérieur à pompon, toutefois très sexy.

Elle passe encore pas mal de temps à se maquiller, ou pour le moins, à faire très attention à son maquillage, pas que celui-ci ne soit surchargé, mais qu'il fasse un tantinet vulgaire, juste ce qu'il faut, ni plus, ni moins.

Elle opte pour du fard à paupière bleu, mais se rend compte que sous un bandeau, ça ne risque pas de se voir ! Elle choisit encore un rouge à lèvre d’un rouge vif, waterproof, qui ne risque pas de se diluer aux premiers baisers, car elle espère bien être embrassée.

Pour finir le tout, elle se veut sobre, mais ne résiste pas à ses boucles d’oreilles fétiches, assez discrètes, celles qu’elle met toujours, quand elle sort en boîte. Et pour faire bonne figure, elle prend son camée en ivoire, cerclé d’or, représentant une jolie femme aux cheveux bouclés, vu de profil.

Mike, quant à lui, s'est vêtu entièrement de noir. Chemisette noire, pantalon en jean noir, chaussures basses noires et jusqu’à la ceinture, qui est noire également. Il ne voit pas vraiment ce qu'il pourrait ajouter à cette tenue, pour augmenter encore l'image de dominateur, qu'il se donne. Certes, il a suffisamment de charisme pour assumer son rôle. Il sait être sérieux sans jamais se prendre au sérieux. Il sait manier l'humour, parfois décalé, dans ces instants étonnants, durant lesquels on ne s'attendrait pas du tout, à avoir une pointe de plaisir intellectuel.

Il emporte avec lui cinq capotes et un petit sac bleu, genre sac de sports à bandoulière, dans lequel il a glissé, outre le classique martinet, une petite série de Godemichets et de plugs. Et tout un attirail hétéroclite, fait de brick et de broc, qu'on n’attendrait absolument pas d'un dominateur. Des clochettes de pêche, qui se mettent au bout d'une canne pour avertir d'une touche. Des baguettes chinoises, encore que ce soir des objets relativement classiques dans le SM. Une petite bouteille de bière vide, de la vaseline, des maracas. Bref, un assortiment d'objets incongru.

Sans se presser, ni s'énerver, il emprunte la route nationale, qui le mène directement à Châtellerault. Il a pour près d'une heure de route, sans compter la recherche finale à l'arrivée.

Corinne, quant à elle, une fois fin prête, arrange le bandeau opaque, qu'elle se mettra sur les yeux au moment voulu. Nerveuse et anxieuse, elle tente de se calmer les nerfs en allumant la télé et en regardant une imbécilité quelconque, qui passe l'après-midi.

À seize heures précises, rien. La jeune femme se demande si son dominateur viendra finalement. À seize heures cinq, coup de sonnette. La soumise tremblante va déverrouiller la porte en disant :

- Attendez, je déverrouille, mais n’entrez que quand j’aurai mis mon bandeau.

L’homme, patient, attend sagement sur le palier, mais pas très longtemps. Très vite, il voit la porte s’entrouvrir et une petite voix lui dire :

- Vous pouvez entrer.

Alors que le tutoiement était de rigueur au téléphone, le Maître comprend à ce vouvoiement nouveau, que la personne entre dans une posture bien plus académique, pour ce qu’ils ont décidé de faire.

Il pousse la porte doucement et se retrouve dans un vestibule assez sombre, la première chose qu'il fait, c'est de refermer la porte et de la verrouiller, en expliquant à l’hôtesse ce qu'il fait. Puis, il la prend par la main et l'emmène dans ce qu'il aperçoit comme étant le salon. Là, il la place entre lui et la lumière de la fenêtre et s'installe dans le fauteuil qu'il trouve.

Corinne est une grande femme, un peu ronde, des cuisses relativement imposantes, des hanches larges, des seins assez volumineux, un cou grassouillet. C'est une brune aux cheveux d'un noir éclatant, avec des reflets bleutés. L’ensemble est harmonieux et on ne qualifierait pas cette femme de grosse, tout juste de femme un peu forte, voire gironde.

Prenant tout de suite les choses en main, Mike ordonne à la femme :

- Les mains sur la tête. Tu vas m'expliquer, un petit peu, ton petit cursus, maintenant, soumise.

- Oui, Maître

- Dois-je t'appeler bandana, ou as-tu un autre nom de soumise ?

- Mon ancien Maître m'appeler salopette.

- Quel étonnant surnom ! Salopette c'est un peu mesquin comme surnom, qu'en penses-tu ?

- Oui Maître, mais mon ancien Maître aimait m’humilier et ce surnom faisait partie de mon humiliation.

- Très bien, aujourd'hui encore, je vais continuer à utiliser ton surnom de salopette.

- Oui Maître, et j’ai honte d'avoir un sobriquet aussi stupide.

- Parfait salopette. Donc, tu vas commencer par me donner ton âge et ton pédigrée.

- Mais on parle de pédigrée pour les chiennes !

- Tu en es une !

- Bien Maître. Je suis Corinne, j'ai vingt-huit ans, je vis seule. Je suis fonctionnaire.

- Pas d'enfant ?

- Non Maître, mon ancien compagnon me disait que j'étais incapable d'avoir des enfants. Que je n'étais pas vraiment une femme, mais plutôt un déchet. Et qu’on ne fait pas d’enfant à un déchet.

- Mets-tes mains sur la tête. Je vais me lever, je passe autour de toi, pour tâter cette viande. J'espère qu'elle n'est pas avariée.

- Non Maître, j'essaye de faire au mieux et de m'entretenir même si je suis grosse.

- Tu es une grosse truie, tu es une soumise, mais es-tu aussi un peu masochiste ?

- Je ne sais pas trop Maître, je crois.

- Ha ! Tu crois… Par exemple, est-ce que tu te pinces les tétons, quand tu te masturbes ? Parce que tu dois bien te masturber, vu que tu n'as plus personne dans ta vie...

- Ho Maître ! Vous me mettez mal à l'aise ! Comment vous répondre ?

- Sûrement ! Mais là n'est pas le problème. Tu es soumise, donc tu dois répondre aux questions, que je te pose. Alors, est-ce que tu pinces les tétons, quand tu te bricoles le clitoris ?

- J’ai honte de vous avouer que oui, Maître.

- Très bien donc une attirance pour la douleur, c'est bien ça ?

- Si vous le dites, Maître.

- En te masturbant, ça te fait mal ou pas ?

- C'est compliqué, Maître. D'un côté ça me fait un peu mal, oui ! Et d’un autre côté, j'aime cette douleur et ça m'aide à avoir un orgasme plus rapidement.

- Bien, nous allons voir ça alors. Remonte ta robe et tripote-toi le clitoris, devant moi.

- Mais ! Je n'oserai jamais ! Oh non, je n'oserai jamais...

- Bon je précise, tu es une soumise, donc tu n'as pas à cacher quoi que ce soit, à un dominateur. Tu es bien d'accord ?

- Oui Maître.

- Donc tu remontes le bas de ta robe. Tu la tiens entre les dents et tu me fais voir ta chatte de salope, et tout de suite encore.

À ces mots, la femelle docile exécute l’ordre. Elle attrape sa robe à mi-cuisse, la relève et déplace le morceau de tissu tendu entre ses dents. Puis, avec la voix bizarre d'une femme qui a une patate chaude dans la bouche, elle annonce :

- Voilà Maître.

L'homme se penche en avant et vérifie, il apprécie les bas, le porte-jarretelles. Il voit un sexe poilu, une espèce de touffe qui ressemble plus à une friche qu’à une chatte de soumise. Elle devrait être au moins bien taillée, si ce n'est glabre, note mentalement Mike. Puis, il ordonne encore :

- Je t'ai dit de te branler, donc tu te branles le clito, tout de suite et devant moi.

- Mais c'est très personnel, Maître, je n'ose pas...

- Tu es soumise, oui ou non ? Donc, tu exécutes les ordres qu'on te donne.

Là-dessus, bien que stressée et fort mal à l'aise, la jeune pétasse amène sa main droite et commence à passer ses doigts sur les grandes lèvres.

- Non, je ne t'ai pas demandé de te caresser gentiment, je t'ai demandé de te branler comme une salope, est-ce clair ?

- Oui Maître.

La femme brune se glisse un doigt entre les lèvres et vient cajoler doucement son démarreur de plaisir. Puis, elle commence à le titiller de plus en plus sauvagement.

L'homme se lève du fauteuil, passe devant la soumise, qui ne le voit toujours pas, attrape les tétons au jugé, à travers les couches de tissu, et les pinces fermement. Elle ouvre la bouche pour pousser un cri. C'est qu’il lui demande :

- Alors, quand on te pince les nichons, ça te fait jouir plus facilement ou non ?

Comme la femme met un peu de temps à répondre, sans se gêner, il attrape le bas de la robe et le soulève encore plus haut. Là, il passe sa main libre sur la vulve pour constater que cette chatte est détrempée. Et de la cyprine coule le long des cuisses.

- Bien, reprenons…

Et il porte à nouveau le bas de la robe entre les dents de la belle, sans rien lui dire. Celle-ci attrape en travers de la bouche le fin tissu.

- On recommence, branle-toi plutôt vigoureusement, comme une grosse salope que tu es. Tu es bien une grosse salope ?

- Oui Maître. Du moins, je crois l’être… et c'est souvent ce que disent mes amants...

- Alors branle-toi comme une grosse salope, allez !

Cette fois, la femme brune porte directement deux doigts sur le clitoris. Elle tourne autour, appuie dessus, retourne autour, passe ses doigts de part et d'autre de son bouton d’amour, serre les doigts, les dessert. Elle titille le membre turgescent, le câline, le cajole, puis le frotte. Elle passe ses doigts sur toute la vulve, de sa naissance jusqu’au périnée, là où est pratiquée l’épisiotomie lors d’un accouchement délicat. Ensuite, elle remonte ses doigts jusqu’au clitoris, recommence à le frotter dans un geste rotatif. Elle se met à transpirer et respire de plus en plus fort. Là, elle entame des gémissements doux, qui augmentent progressivement.

Le dominateur scrute l’ensemble sans intervenir, au contraire, il est totalement concentré sur l’activité de cette femelle, dont il veut percer tous les secrets. Laissant un bon moment à la soumise d’assouvir ses envies d’orgasmes, il attend qu’elle parte pour le pays des plaisirs, qu’elle en oublie presque sa présence. Quand il s’aperçoit que la femme arrive à la petite mort, il juge le moment opportun et questionne d’une voix forte :

- C'est bon, salope ?

Déstabilisée par ce retour dans le monde des vivants, la belle vacille, reprend ses esprits, puis laisse tomber d’une toute petite voix :

- Oui Maître.

- Et de jouir devant un inconnu, ça ne semble pas te gêner !

- Ho pardon Maître.

- Jouir devant ses congénères, n’est-ce pas l’apanage des animaux ?

- Si, Maître, vous avez raison.

- Donc, tu viens de me prouver que tu es bien une grosse truie…

La pauvre femme ne sait que dire, de plus, elle est perdue dans ses pensées et ses sentiments. Ajouter à ça, une furieuse envie d’orgasme, elle n’est plus du tout en mesure de gagner une joute verbale avec un pervers qui cherche à la soumettre totalement.

Il en profite alors pour pincer fermement le téton droit, et essayer de le tourner progressivement.

Cette fois, Corinne couine, le son de sa plainte augmente au fur et à mesure, que l’homme lui tourne le bout de son sein.

En pinçant une dernière fois encore plus fort, il finit par lâcher le morceau de chair, toujours prisonnier des couches de tissu, et porte instantanément sa main à la vulve. En connaisseur, il prend acte de l’état d’excitation de la jeune femme et lui dit finalement :

- Oui, je confirme, quand on te pince les nibards, tu jouis pus fort !

Essayant de reprendre un peu de poids dans le combat verbal, elle déclare, toujours avec cette voix étrange :

- C'est grave, Maître ?

- Non, c'est comme ça qu’on reconnaît les grosses salopes… Décris-moi ce que tu ressens quand je te pince.

- Quand vous m’avez pincé, j'ai eu des spasmes encore plus forts, que lorsque je me masturbais seulement. Ça me faisait comme des décharges électriques dans tout le bas du ventre.

- C'est bien salopette la branleuse, mais tu ne vas pas passer la journée à te branler. Tu peux lâcher ta robe, maintenant, et la retirer complètement.

- Mais je n'ose pas Maître... Je n'ose pas me mettre nue devant vous !

- Tu veux être ma soumise ou pas ? Sinon, tu le dis, je prends mes cliques et mes claques et je m'en vais.

- Pardon Maître, veuillez m’excuser, j'obéis.

Joignant le geste à la parole, elle rattrape le bas de sa robe et la fait glisser par-dessus sa tête, en prenant bien soin d'éviter, que le vêtement arrache son bandeau. Elle laisse tomber sa jolie robe au sol, vérifie que le bandeau est toujours bien en place et surtout bien attaché, puis annonce clairement :

- Me voilà nue, devant vous, Maître.

L'homme la détaille longuement du regard. Ses yeux passent de la pointe des cheveux jusqu'à la pointe des pieds, en ne laissant pas un centimètre carré de peau, qui n'a pas été visualisé. Ça prend quelques minutes tout au plus, toutefois ça peut paraître très long, pour une soumise stressée.

- Salopette, il est vrai que tu es grasse, mais à ton âge, tu dois avoir encore les seins bien droits. Donc, on va voir ça, tout de suite, je vais te retirer ce gros soutif.

Le Maître passe derrière la soumise, attrape l’attache du soutien-gorge, la dégrafe et lâche les deux morceaux élastiques.

Les deux morceaux de tissu viennent claquer sur les bras de la pauvre femme. Elle pousse un petit cri de surprise, la douleur étant faible, mais réelle.

Il passe ses mains sous les deux bretelles, les pousse vers l'avant. Le vêtement reste accroché au milieu du ventre, coincées que sont les bretelles, entre les bras et le torse.

- Écarte tes bras salopette.

La docile femelle exécute l'ordre et le soutien-gorge tombe au sol.

L'homme vient devant elle, contemple la poitrine, qui tombe tout de même pas mal, pour une jeune femme de son âge.

- Il semble que tu aies les mamelles molles, ce sera quelque chose à travailler, je ne veux pas d'une soumise avec des mamelles affaissées, qui dégueulent sur un gros bide !

Là-dessus, Mike retourne s'asseoir. Il enchaîne, pendant que le fer est chaud :

- Bien reprenons… Donc, tu es une salope, tu vis seule. Alors, à part la branlette, comment assumes-tu ta sexualité ?

- J'ai honte de l’avouer, Maître.

- Je t'écoute salopette, explique-moi ça.

- En fait, souvent le samedi soir, je sors en boîte de nuit.

- Et tu sors seule ?

- Oui Maître… hi, hi, hi...

- Et tu trouves à te faire mettre ?

- Oui Maître, en général, je trouve assez facilement un mec pour me sauter. Mais, ou je suis trop difficile, ou alors, je ne plais pas assez, je ne sais pas trop, depuis que je suis séparée, ça fait maintenant plus d'un an, je n'ai pas trouvé un homme, qui ait envie d'une relation, un peu plus suivie, avec moi.

- Autrement dit, tu vas en club, comme une grosse chienne, pour te faire saillir, je me trompe ?

- Oui, c'est vrai, vous avez raison Maître.

- D'accord... Et finalement, tu te fais baiser où ? dans les chiottes parfois ?

- Ça m'est arrivé une fois, j'ai honte ! C'était un peu glauque, mais qu'est-ce que c'était excitant.

- Et sinon ?

- Dans les voitures, chez moi, chez le gars, ça dépend des fois... En fait ça dépend du feeling.

- D'accord, autrement dit, tu es la parfaite salope, quoi !

- Oh Maître ! Comme vous y allez !

. Dis-moi, comment appelles-tu une nana, qui se fait sauter par un inconnu, dans une boîte, jusqu'aux chiottes ?

- Oui Maître, vous avez raison… Une salope !

- Bien... Et suces-tu ces messieurs ? Bois-tu leur foutre, comme toute bonne pétasse ?

- Oui je le suce, pour qu'ils bandent bien. Mais c'est dégueulasse à boire, le foutre !

- C'est dégueulasse à boire… Mon chien ?

- Pardon Maître, c'est dégueulasse à boire, Maître !

- D'accord, tu te fais baiser… Mais te fais-tu enculer ?

- Maître, j'ai vraiment honte de vous répondre !

- J'ai besoin de savoir, si tu es une enculée ou pas ?

- Oui, Maître, il m'arrive de me faire sodomiser...

- Et suces-tu après la baise ou après la sodo ?

- Vous en avez une drôle d'idée, Maître, bien sûr que non !

- Bien… recommence à te branler.

Pour la soumise, c'est, cette fois, un peu moins évident. Pas que ses doigts ne sachent plus comment faire, ni qu’elle n’ait plus envie, mais toutes ces questions et réflexions sur elle, la perturbent tout de même beaucoup ! C'est machinalement qu’elle s’astique le clitoris, les jambes serrées.

- Plus vite que ça... Et plus fort !

Alors Corinne obéit en s’astiquant le démarreur de plaisir avec plus de frénésie.

L'homme surveille, à nouveau, ce qui se passe et laisse la femme docile aller un peu plus loin dans le plaisir.

Quand après une petite dizaine de minutes, elle gémit suffisamment à son goût, et que sa chatte transpire une abondante mouille, translucide et pas totalement liquide, le dominateur s'écrit d'un coup :

- Stop ! Maintenant, tu ne bouges plus.

La belle vacille sur ses jambes, pourtant musclées et arrête sa masturbation. Avec quelques regrets tout de même, elle n’était plus très loin de l’orgasme, qui, à coup sûr, l’aurait libéré de toute cette forte tension nerveuse.

Là, Mike se lève de son fauteuil, s'approche de la main qui masturbait juste avant, s’en empare. Il la lève, capture les doigts, les guide jusqu’à la bouche féminine, et ordonne :

- Ne dis rien et garde les doigts dans la bouche. À présent, fais comme si c'était une pipe, comme si tes doigts étaient une bite.

La femme s'exécute et, joueuse mais timide, s'amuse à sucer ses doigts et à mimer une fellation d'enfer.

- Alors, tu aimes te lécher les doigts qui ont le goût de ta chatte ? Demande le dominant.

- Oui Maître, quand je me caresse, souvent, je change de mains et j’en profite pour sucer mes doigts, j’adore le goût de ma chatte.

- Donc, maintenant, tu sais que tu peux sucer une bite qui sort de ta chatte ! Tu viens de le démontrer.

- Ah oui ! Je n'avais pas vu les choses comme ça !

- Bien, nous ferons la même démonstration pour la sodomie, mais plus tard. Pour le moment, je voudrais examiner des trous de pétasse. Guide-moi et nous allons aller dans ta chambre. Je vais te mettre à quatre pattes sur le lit.

- Bien Maître.

L’homme se baisse pour prendre son sac à côté du fauteuil, puis, de sa main libre, prend celle de la jeune femme. Le couple se dirige vers la chambre que la femelle désigne.

Une fois dans la chambre, Mike guide sa nouvelle soumise, qu'il tient toujours par la main, pour qu'elle se mette à quatre pattes sur le lit. Les pieds en dehors du bas du lit, les jambes écartées, le cul offert.

- Tu as une vraie chatte de salope avec les petites babines, qui sortent bien des grandes. Ça doit bien plaire aux mecs, non ?

- Je ne sais pas, Maître. Je n'ai jamais eu ce genre de réflexion, en tout cas, Maître.

Ensuite, à l'aide des doigts de sa main droite, l’homme écarte les fesses rebondies, pour examiner de près l'anus. Il finit par utiliser sa deuxième main, pour écarter totalement les fesses, puis il annonce :

- Visiblement, tu as un anus qui se fait régulièrement visité ! Es-tu aussi une enculée ?

- Oh ! Maître, comme vous dites ça !

- Appelons un chat un chat, et une enculée, une enculée, n'est-ce pas ? Bien, je répète ma question, es-tu une enculée, oui ou non ?

- Oui, Maître, j'avoue que, même si je n'aime pas trop la sodomie, je me laisse faire, en me disant toujours qu’un garçon heureux peut rester avec moi et rompre ma solitude.

- D'accord... Finalement, tu as la même démarche que les prostituées ! Elles se font enculer pour du pognon, toi, tu te fais enculer pour avoir un mec, pour avoir de la compagnie. Qu'en penses-tu ?

Devenant rêveuse intérieurement, la question la chavire franchement. Après un petit temps de réflexion, elle répond :

- Oui... Vu comme ça, effectivement c'est logique.

- Bien, nous en reparlerons plus longuement, plus tard, en attendant, je vais tester tes aptitudes sexuelles.

Il ouvre son sac par le dessus, c'est un sac de sport à bandoulière, qu’il a posé par terre et qui, une fois ouvert, permet d'accéder à tout son petit matériel. Là, il commence par sortir deux pinces à linge. Dans un geste précis, mais qui reste assez doux, il vient placer une pince à linge, sur une petite lèvre, en relâchant l'objet très progressivement, de façon à ce que la morsure ne soit pas trop brutale. Ensuite, il réitère la même opération, sur la deuxième lèvre. Mais cette fois, il relâche les bras de la pince de manière moins lente.

Corinne pousse alors un cri qui s’amenuise après quelques secondes. Puis, elle commence à remuer son bassin, et enfin, elle s'exprime :

- Là ça fait mal.

- Oui, j'imagine, mais une soumise ne doit-elle pas avoir mal pour faire plaisir à son Maître ?

- Oui, mais tout de même.

- Il n'y a pas de "tout de même" ! Tu veux être soumise, je te prends en main, mais soumission veut dire que TU fais, ce que JE t’impose, douleurs comprises.

L'homme se lève alors et en profite pour frapper la fesse gauche de sa main droite, dans une claque très sonore, mais relativement peu douloureuse. Ensuite, il va sur le côté droit du lit, s’accroupit à nouveau et commence à triturer le nichon droit de la belle.

La femelle n'ose pas broncher, tout en se disant qu'elle a été un peu légère, de vouloir commencer la soumission, de cette façon.

Le Maître doit ressentir ce que pense la soumise car, d'un coup, il lui demande à brûle-pourpoint :

- T'attendais-tu à découvrir la soumission de cette manière-là ?

- Oh non, Maître.

- Espérais-tu quelque chose de particulier, alors ?

- En fait non, je ne crois pas. J'avais une folle envie de soumission, d’abandon total, ça m'excitait. Mais je ne crois pas, que j'avais une attente précise.

À ces mots, Mike frappe la fesse droite de la belle de sa main gauche. Mais cette fois, avec force, les doigts tendus, la main raide, de manière que la douleur se dissipe dans la fesse molle et pas dans sa main.

- Aie ! s’écrie la jeune femme.

- Et mon statut ?

- Pardon, Maître, j'étais partie dans une explication et j'ai totalement oublié mon état de soumise.

- Parfait ! Je veux une bonne salope bien soumise, qui obéit à mes ordres, c'est à cette condition que tu auras ton plaisir intense.

Et là, il prend le téton du sein le plus proche, le malaxe durement entre le pouce et l'index et le serre d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Il prend tout son temps pour cette opération.

La belle, qui aime qu'on lui tripote les boîtes à lait, a bien aimé au début que ce diable d’homme lui pince son téton, mais la pression devenant de plus en plus importante, commence à la gêner. À la fin, ça finit à être franchement douloureux. À ce moment, elle s'écrie :

- Stop ! Pitié ! J’ai mal, maintenant, Maître.

Lâchant le téton martyrisé et s’emparant de l'autre nichon, Mike demande encore :

- Donc, quand tu sors en boîte, tu te fais baiser par un peu n'importe qui, n’importe comment, n’importe où. Et si j'ai bien compris, tu te fais enculer, à la demande, c'est bien ça ?

- J'ai honte de l'admettre, mais c'est ça, oui…

L'homme se sert de ses doigts pour venir pincer, à nouveau, le téton qu'il martyrisait quelques instants plus tôt. Cette fois, directement, il le pince fortement.

Tout de suite, Corinne comprend le message et s’écrie :

- Maître ! Maître ! Aie ! Vous me faites mal, Maître.

- Très bien et dorénavant, je te conseille vivement de ne plus oublier mon titre. Sinon, je risque d'être plus dur, encore.

- D'accord Maître.

L'homme reprend son interrogatoire :

- Donc, soumise, tu te fais enculer par des inconnus, c'est bien ça ?

- Oui, Maître, mais franchement, Maître, ça me gêne terriblement d'être obligé d'en parler et de vous l'avouer.

- Tu n'as rien à me cacher, salopette. Tu me veux comme Maître, donc j'ai besoin de connaître qui tu es, ce que tu fais, le genre de pétasse que tu es.

- Bien sûr Maître, pardonnez-moi Maître.

- Donc, tu te fais enculer. La question est : Avec ou sans capote ?

- Au point où j'en suis Maître, je vais être franche ? En général, avec capote. Mais, il m'est arrivé quelquefois, de me faire sodomiser, sans avoir eu le temps de demander, à mon partenaire, de mettre une capote.

- D'accord... Donc, ces soirées-là, tu rentres pleine de jus de couilles, nous sommes bien d’accord ?

- Oui, on peut dire ça, Maître.

- Bien... Et si maintenant, je te donne ma pine à sucer, comment vas-tu le prendre ? Après tout, je suis un inconnu, tu devrais être excitée, non ?

Effectivement, très excitée à l’idée de recevoir une bite dans sa bouche et réfléchissant à toute vitesse, elle dit très vite :

- Eh bien Maître, je vous accueillerai dans ma bouche avec grand plaisir… Oui ! Avec grand plaisir...

- Donc, tu reconnais être une grosse salope ?

- Oui, Maître. Je suis bien obligée de voir les choses sous cet angle ! Comme vous me l'avez expliqué, tout à l'heure.

- Et c'est pour être une vraie grosse salope, que tu t’es laissé pousser le bide ?

Quelle drôle de question, pensa tout d’abord Corinne. puis, n‘étant pas femme à éluder les questions, pas même les plus délicates, voire déstabilisantes, elle se met à réfléchir. Il est exact, qu’à chaque fois qu’elle avait voulu retrouver sa silhouette de très jeune femme, elle s’était reproché de ne pas avoir assez de volonté pour les régimes. Or, à cet instant, ce diable de mec venait de lui donner une autre piste. Et si c’était pour paraître une vraie grosse salope, pour que son physique soit un message à lui tout seul, pour ses envies de sexe ? Son subconscient serait-il de la partie, pour ce manque de volonté, dont elle s’accusait ?

Le dominant comprend tout de suite que sa question a porté. Il laisse la jeune femme affronter ses propres démons pendant trois longues minutes. Jugeant le moment opportun, il se relève, fait quelques pas et vient s’installer à califourchon à la tête de lit, juste devant sa soumise, toujours à quatre pattes.

Corinne se rend compte du mouvement, ça coupe ses cogitations, et d’un coup, elle sent son vagin se remplir de mouille, dont une partie coule déjà sur ses cuisses, à l’idée qu’elle va avoir la bite d’un parfait inconnu, qu’elle n’a jamais vu, dans sa bouche, et sûrement dans sa chatte par la suite.

Après avoir sorti sa bite de son pantalon, Mike, ne portant pas de caleçon, a tout de suite la queue à l’air. Il attrape la nuque de sa soumise et fait venir la tête sur sa pine, qui commence une petite érection. Là, il exige :

- Alors suce-moi, salopette.

Après quelques instants d’hésitation, bien plus par jeu que par un vrai questionnement, la belle se dit qu’elle a voulu vivre la soumission, donc il faut qu'elle assume et qu'elle accepte ce qui lui est imposé. Le vit en bouche, elle commence à pomper. Puis, pour faire comme à son habitude, elle prend la queue dans sa main droite.

- Non ! Tu restes à quatre pattes, tu me fais une pipe qu'avec ta bouche et ta langue, pas avec ta main ! Ce n'est pas une branlette, c'est une pipe que je veux !

- Bien Maître, dit-elle avec cette voix particulière qu’elle a, quand elle a la bouche pleine.

Puis l'homme précise sa demande, en ajoutant :

- Je veux savoir si tu es capable d'être une bonne pute. Une soumise peut faire la pute pour son maître, ça ne te choque pas ?

La jeune femme se pose quelques questions, tout de même. D'accord, elle rêvait de devenir docile. D'accord, elle voulait vivre ce fantasme d'accueillir chez elle, un dominateur, sans qu'elle puisse le voir. Mais de là à accepter de se prostituer, il y avait un monde. Et son cerveau commence à tourner en rond, autour de cette idée de la prostitution.

Mike, sans perdre réellement patience, demande d’un ton autoritaire, comme pour bien enfoncer le clou :

- Alors faire la pute pour un dominateur, qu’en penses-tu :

- Je ne sais pas, Maître, je ne voudrais pas devenir une prostituée, ça c'est certain ! Mais il est vrai que j'ai lu pas mal de choses sur la soumission et souvent les soumises sont prêtées, ou louées, aux amis de leur maître. Est-ce de cela dont vous voulez parler, Maître ?

- Oui ! Déjà, explique-moi ce que tu ressentirais si je te prêtais à un de mes amis, tu accepterais ou pas ?

- Oui Maître. J'accepterais pour vous faire plaisir, pour vous prouver ma soumission.

- Bien... Et si tu savais que tu étais louée, autrement dit, que tu étais prêtée contre rémunération ?

- Là, ça me choquerait sûrement. Je ne sais vraiment pas ce que je pourrais dire ou faire, à ce moment-là.

- Assez mécontent que la soumise oublie son titre, l’homme attrape les deux tétons et les pince de façon féroce.

- Pardon Maître ! J'ai oublié votre titre, je suis une moins que rien, Maître.

- Bien je t'avais dit la prochaine fois que tu oublierais mon statut, ce serait plus douloureux. la fois prochaine, donc, ce sera encore plus douloureux. Tu comprends ça ?

- Oui, Maître, aucun problème.

- Bon maintenant, tu me suces en t’appliquant, je veux voir comment tu t'en sors avec la pipe.

Il se passe bonne dizaine de minutes où la soumise s'applique à sucer et à jouer de sa langue sur le sexe raide. Connaissant tout de même pas mal les hommes, comme ça risque de durer fort longtemps, elle commence déjà à avoir un petit peu mal à la mâchoire. Habituellement, quand elle fait une pipe, c'est pour faire bander son partenaire et se faire baiser. Ou alors, quelquefois, c'est après lui avoir retiré la capote, pour qu'il jouisse sur ses nichons. Mais en général, elle ne suce pas très longtemps.

Mike attrape les cheveux, car il ne veut pas jouir tout de suite, tire la tête de sa soumise vers le haut, en disant :

- Bon, la pipe, c'est pas mal, disons. Mais je n'ai pas envie de jouir dans ta bouche, pour le moment, donc nous allons reprendre.

Il se lève du lit, s'empare d'une chaise qui traîne sur le côté et vient installer l'objet au pied du lit, entre les jambes de la brune.

- Je vais maintenant visiter ton cul, mais je t'autorise à te bricoler le démarreur à plaisir en même temps.

- Vous pouvez retirer les pinces, Maître, s'il vous plaît ?

- Non, pas question, c'est plus rigolo comme ça. Tu peux te branler, plutôt. Et si tu touches les pinces, celles-ci te rappelleront leur rôle.

Mike se penche sur son petit sac à malices et fouille méticuleusement dedans. Il en sort un godemichet d'un diamètre de trois centimètres environ. Un tube de vaseline. Un préservatif parfumé à l'ananas. Il commence par décacheter le préservatif et l'installer sur le godemichet. Ensuite, il ouvre le tube de vaseline. Il fait pénétrer un tout petit peu le goulot du tube et appuie dessus. puis recule légèrement le tube. Il étale bien la crème grasse, tout autour de l'anus. Après, avec le doigt, pénètre et graisse l'intérieur.

La soumise, même si elle se laisse faire, a les cuisses qui tremblent légèrement. Elle a menti sur le sujet, car elle aime énormément la sodomie, quand c'est fait avec douceur. Mais là, ne connaissant pas son partenaire, ne l'ayant même pas vu, elle se demande ce qui va arriver. Elle est un peu perdue dans ses idées entre l'excitation du moment, la volonté d'aller plus loin, ce sentiment de se dépasser et, tout de même, une peur légère, qui l’envahit.

L'homme ordonne en posant doucement le bout du godemichet contre le sphincter :

- Maintenant, tripote-toi le clitoris, fais-toi du bien, je vais t'enculer.

Sur ces bonnes paroles, il pousse délicatement son jouet en plastique, qui rentre lentement dans le boyau.

Mike pousse jusqu'à ce que le gadget soit rentré presque entièrement, dans le côlon de la belle.

Corinne adore se masturber, c'est certain, et là, qu’on s'occupe de son trou du dimanche pendant qu'elle se fait du bien sur son clitoris, la ravit totalement. La légère peur qu'elle éprouvait au préalable s'évapore. Bientôt, elle entend :

- Tu aimes te branler, salopette ?

- Oui Maître, j'adore ça.

- Parfait ! Là, tu as le god dans le cul, comme si tu te faisais enculer. Je pense que tu n’as pas été vraiment honnête avec moi et que tu es surtout une enculée, car le jouet rentre tout seul !

- Oui, Maître, j’avoue, j’adore la sodomie, ça me rend comme folle.

D’avoir osé avouer sa furieuse passion pour tout ce qui touche à son anus, la soulage, et lui permet de mieux encore se masturber, l’esprit libéré. Elle n’a plus besoin de jouer les vierges effarouchées et peut se laisser aller aux orgasmes, qui ne vont pas manquer de la chavirer.

L'homme commence alors de longs va-et-vient amples, faisant pratiquement ressortir le jouet de l'anus, et le repoussant tout au fond. Ensuite, il tourne le petit commutateur qui termine le jouet, ce qui a comme effet de le mettre à vibrer.

C'est une sorte de Libération, les vibrations et sa masturbation font décoller littéralement la soumise, à quatre pattes. Elle commence à gémir, d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Haletant et cherchant à s’oxygéner.

Mike en profite pour tester l'humidité du vagin et il s'aperçoit que sa patiente a une chatte plus que détrompée. La cyprine chaude coule lentement le long de l'intérieur ses cuisses.

- Tu aimes ça, salopette ? Mais penses-tu qu'une soumise ne profite d’un dominant, uniquement pour avoir du plaisir ?

- Je ne comprends pas trop la question, Maître !

- Penses-tu qu’en tant que dominateur, je ne suis là, QUE, pour ton plaisir ?

La belle se perd en conjecture, elle essaie de comprendre, où veut venir cet homme, car jusqu'à présent, certes certaines questions étaient déstabilisantes, d’autres étaient osées, mais en échange, elle a eu bien du plaisir ! Aussi, elle se pose la question de savoir ce que je cherche à dire ou à démontrer son partenaire.

Mike Se penche à nouveau sur sa mallette, fouille un peu et sort la télécommande du god, la met en route. C'est une télécommande qui permet d'avoir une bonne dizaine de modes de vibrations, de la vibration continue, petite, moyenne ou forte, aux vibrations composées, avec des montées crescendo, des arrêts, des départs à nouveau. Bref, de quoi bien s'amuser. Il cherche le mode de vibration qui lui convient le mieux. Ce sont des vibrations composées, qui s'arrêtent, qui redémarrent, qui accélèrent progressivement. Puis, il s'inquiète des effets produits.

- Alors salopette, comment trouves-tu ce petit jouet ?

- C'est bon, c'est bon, c'est bon ! C'est trop bon.

Il lui claque le cul une fois de plus en lui rappelant :

- Tu ne te rappelles déjà plus comment tu dois m'appeler ?

- Si Maître ! Pardon, mais c'est trop bon.

- Parfait !

C'est le moment qu’il choisit pour se remettre debout et venir mettre dans la main de la jeune femme la télécommande. Il place l’index de la belle sur le bouton de commande, en expliquant :

- Là, tu as la télécommande et tu vas pouvoir choisir le mode de vibrations, quand je te le dirai. Pour le moment, tu laisses ça dans l’état.

- Bien Maître.

Mike, une fois revenu sur sa chaise, se penche à nouveau sur sa mallette, ouvre le petit compartiment, qui est fermé par une glissière, à l'avant du sac. Là, il sort un piment rouge, qu'il triture quelques secondes dans ses doigts, puis le remet en place dans la poche et la referme. Ensuite, il prend la place des doigts de la belle sur sa vulve et frotte le clitoris pendant quelques secondes. À ce moment, il se relève dans la chaise, vient la placer sur le côté du lit et ordonne encore :

- Maintenant, tu vas pouvoir choisir les vibrations qui t'apporteront le plus de plaisir. Tu peux continuer à bricoler le démarreur, mais je te préviens, évite de rentrer tes doigts dans ton vagin.

La belle se pose des questions ! Pourquoi ne peut-elle pas en mettre ses doigts dans son vagin ? Elle cherche et réfléchit, quand elle commence à sentir un échauffement au niveau de ton clitoris. Aussi, demande-t-elle à son dominateur :

- Qu'avez-vous donc fait, Maître ? J’ai le clito qui me chauffe ! Mais qui me chauffe !

- Oui, je t’ai frictionné au piment, donc maintenant, ça va bien te chauffer. Mais, étant un Maître généreux, je te laisse jouer, avec la télécommande, du godemichet, que tu as bien enfoncé dans le cul, pour que tu puisses t’adonner à ce subtil mélange de douleur et de plaisir. Je te conseille de tenir le god, sinon il va se sauver. À moins que tu ne préfères que je place du scotch pour le maintenir ?

- Hou là ! Ça commence à me brûler, Maître ! Hou là, là oui, ça commence à bien brûler.

- Très bien…

L'homme fouille encore dans sa mallette et sort un rouleau de scotch industriel, assez large. Il en coupe une bande, qu’il place en travers des fesses, bloquant ainsi la sortie du godemichet. Puis, découpe deux autres grandes bandes, qu’il colle l’une après l’autre, du dos jusqu’aux cuisses, en attrapant les grandes lèvres au passage. Ce qui bloque encore mieux le jouet dans l'anus de la pauvre femme.

- Ça me brûle... Ça me brûle, Maître ! Ça me brûle, pitié, arrêtez ça.

- Je suis désolé, à toi maintenant de jouer avec la télécommande. Mais moi, je ne peux pas arrêter le feu ! Il va falloir que tu attendes que ta chatte coule et qu'elle évacue d'elle-même la capsaïcine, qui te pique le clitoris. Tu vois, si tu avais tripoté ta chatte, tu aurais le feu aussi à l'intérieur de ton vagin. Tu vois combien je suis bon, de t’avoir prévenu !

- Salaud ! espèce de salaud !

- Pardon ! Comment tu me causes !

Et, joignant le geste à la parole, l'homme lui colle encore une grande claque sur la fesse à sa portée.

La claque qui lui brûle le cul, ajouter à son clitoris en feu, finit de déstabiliser la belle Corinne. Elle se met alors à pleurer en demandant :

- Mais qu'est-ce que j'ai fait, Maître ? Qu'est-ce que je vous ai fait, pour que subir une telle punition ?

- Rien, salopette, en fait. Mais tu veux découvrir la soumission et j'avais franchement l'impression que tu ne le cherchais que le plaisir dans la soumission, or la soumission, pour être totale, il y a plaisir et douleur ! Nous explorons les différents modes.

- Oui, mais c'est une véritable torture, Maître !

- Certes, ça n'est pas agréable, le piment sur le clitoris, mais dis-toi bien qu'il y a pire ! L'objectif est de te faire comprendre aussi, que tu as un côté masochiste et que tu jouis d'autant plus, que tu as mal. Tout à l'heure, je te l'ai démontré, en pinçant tes tétons. Là, avec le feu sur ton clitoris, joue avec la télécommande et tu vas voir.

La jeune femme fait ce qu'on lui dit et s'amuse à passer en revue les différents modes de vibration de la télécommande. Mais, elle revient très vite au mode précédent, qui est un nombre composé de différentes fréquences et différents mouvements et de différentes intensités. Elle ne peut s'empêcher de remettre ses doigts sur son clitoris et le frictionne de nouveau, ayant l'impression que le feu se calme.

Mike scrute chacune des réactions de sa soumise. Il commence à penser que cette femelle pourrait faire une bonne soumise à terme.

Salopette sent le plaisir monter et se rend compte qu'un orgasme dévastateur va arriver. D'un coup, elle lâche la télécommande et cramponne les draps de son lit. Elle s’astique le bouton toujours plus énergiquement et elle se met à chanter. Elle couine de plus en plus fort et finit, bientôt, par hurler son plaisir. Ce sont plusieurs orgasmes qui arrivent les uns derrière les autres, comme par rafales. Elle jouit pendant dix grosses minutes, le corps secoués de mouvements incontrôlés, ses jambes tremblent terriblement. À la fin, elle s'écroule en avant, alors que tout son corps est pris de terribles secousses.

Le dominant laisse à la femme le temps de reprendre un peu son souffle. Il attend environ cinq minutes, sans rien dire, sans rien faire, que le corps arrête de vibrer. C'est à ce moment qu'il en profite pour dire :

- Ce petit orgasme des familles t'a-t-il plu ?

- Oh ! Maître, vous êtes un démon et un magicien en même temps ! Comment avez-vous réussi à me faire jouir autant, en si peu de temps ? Je n'avais jamais connu un tel orgasme, j'ai l'impression de devenir folle ! Et je crains fort de ne plus jamais pouvoir me passer de vous…

- Et en définitive, que préfères-tu ? Mon côté démon ou mon côté magicien ?

- Les deux, je crois… Vous devez avoir raison, finalement, si c’était trop prévisible, ça ne me conviendrait pas. Et si c’était trop doux et mielleux, je m’en lasserais vite.

- Très bien... Dis-moi, pourrait-on faire un petit break ? Est-ce que tu aimerais me préparer un café ?

Tout en disant cela, il vient près des fesses de la brune, et lui déclare :

- Cramponne-toi encore un peu, je vais retirer les scotchs, ça peut être encore un peu douloureux.

Il s’empare d’un coin du ruban collant sur le bas du dos, et tire dessus, lentement, jusqu’à arriver aux lèvres. Là, il prend bien soin de dégager le morceau de chair délicatement, puis tire le reste d’un coup sec.

- Aie ! s’écrie la jeune femme.

- Ce n’est rien.

Il réitère l’opération avec l’autre morceau de bande adhésive, ce qui produit le même effet :

- Aie !

- Voilà, la prochaine fois, je prendrai mon gros plug, il reste en place sans être obligé d’utiliser le scotch...

Ensuite, il ressort précautionneusement le god, qui ne pose aucun souci. Il contemple un instant le sphincter qui se referme doucement, mais pas totalement. Aussi prévient-il :

- Évite la piscine durant trois jours, ne va pas te remplir le ventre par le cul, tu risques la noyade !

- C'est une blague, non ?

- Va savoir… Et donc ? Ce café ?

- Oui, sans souci, Maître. Par contre, pour aller dans la cuisine, vous faire un café, je vais tout de même être obligée de retirer mon bandeau.

- Oui salopette, je t'autorise à retirer ton bandeau.

Là-dessus, l'homme vient à côté de la soumise, lui donne la main et l'aide à se remettre debout.

Une fois qu'elle est debout, ses jambes vacillent à nouveau. Elle a comme un étourdissement et a besoin d'être soutenue pour ne pas retomber sur le lit et ne pas s'affaler.

Mike en profite pour retirer les deux pinces qui emprisonnent encore les tétons. Il appuie sur les bras de la première petite pince.

- Ouille ! C'est terrible, je ne les sentais plus, mais là !

Il enlève l’autre pince de la même façon, et tire encore un cri et une grosse grimace, grâce à sa manœuvre.

Elle retire alors son bandeau et, est surprise de voir un homme, qui lui paraît plutôt mignon, qui lui plaît bien en tout cas et qu'elle aurait aimablement dragué en boîte de nuit. Mais elle ne veut pas trop en dire pour le moment, pour ne pas casser l'instant magique.



Le couple ainsi formé se rend dans la cuisine ou la belle prépare deux expressos, puis ils vont s'installer dans le canapé du salon attenant.

Corinne aimerait poser une foule de questions, mais elle sent que si le moment part en discussion, il en sera fini des intenses plaisirs, aussi se contente-t-elle de demander gentiment :

- Vous n’êtes pas trop déçu, Maître ?

- Devrais-je l’être ?

- Non, mais vous ne me trouvez pas trop grasse ?

- Le physique compte peu dans le SM, ce qui est important, c'est ce qu’il y a à l’intérieur d’une soumise ! Ses envies cachées, ses besoins parfois, ses possibilités, sa détermination…

- Et alors, pour mon cas, Maître ?

- Nous n’en sommes qu’au début, ne crois-tu pas ?

- Si, si vous le dites… Alors, nous pourrions retourner voir ce qu’il y a à l’intérieur, qu’en pensez-vous Maître ?

- Très bonne idée, allez, salopette, dans la chambre et bandeau…



Très vite le couple se retrouve dans la pièce.

Dès que Corinne a remis son bandeau, et elle joue à nouveau le jeu en fermant ses yeux avant d’appliquer le tissu serré autour de sa tête, de manière à ne plus pouvoir ouvrir les yeux par la suite, elle annonce, non sans une certaine fierté dans le son de sa voix :

- Me voilà prête à vous subir, Maître !

- Parfait, chienne.

Mike a parfaitement compris que la belle le réclame dans son corps, car elle veut sentir le sexe de son dominant en elle. Pour l’avoir finement observé quelques minutes plus tôt, il sait que son physique plaît. Ça, il a pu le déterminer en voyant les yeux de la jeune femme lorsqu’il lui a retiré le bandeau, et surtout à son attitude pendant qu’ils buvaient le café.

La brune tâtonne pour trouver le lit, puis pour y poser ses genoux, sous l’œil amusé de son dominateur.

À ce moment, il lui prend la main et l’aide à se remettre à quatre pattes comme elle l’était avant la pause-café. Ensuite, quand il l’estime installée à sa convenance, il déclare :

- Bien je te propose donc, pour commencer en douceur, que tu t'occupes de ton clitoris avec tes doigts, comme tu sais si bien faire, et moi, je vais jouer avec tes mamelles.

Elle attend d'être commandée, alors qu'elle est déjà à quatre pattes, prête à envoyer sa main droite sur sa vulve et à cajoler son démarreur de plaisir.

L'homme reprend la chaise qu'il avait précédemment et s’assoit au niveau des seins de la femme. Là, il prend le poignet droit de la belle et le guide jusqu'à son sexe, comme s’il était besoin.

Très vite, salopette se bricole le bouton en s'imaginant le sexe glabre, comme elle aime tant, de ce mec, qu'elle ne connaît encore pas suffisamment intimement, qui prenne possession de son vagin ou de son anus. Après tout, elle se demande même si ça ne serait pas plus jouissif, que la première fois qu’il prenne possession de son corps, ce soit par le trou du dimanche.

Mike commence à jouer avec les grosses mamelles. Il les presse, les tire par les tétons, revient sur la mamelle, mime une traite, puis s'exclame :

- Dommage que tu n'aies pas de lait ! Mais nous allons faire avec…

- Nous allons faire sans plutôt, corrige la soumise.

Tout de suite, elle prend une grande claque sur la fesse droite, qui résonne dans la pièce et elle se reprend en finissant sa phrase par :

- Maître !

Mike, tout en s'occupant des beaux gros seins de la jeune femme, vient tester l'intérieur du haut des cuisses de la belle, pour voir si à nouveau, sa chatte coule d’envie. Comme il s'aperçoit qu'effectivement la brune suinte la cyprine en abondance, il se lève et annonce :

- Continue à te masturber, j'ai besoin d'un ustensile dans mon sac.

- Vous n'allez pas me remettre du piment ? Maître, s'il vous plaît.

- Non, rassure-toi. Je ne vais pas te refaire le coup du piment ! Continue à te faire bien mouiller... Continue à faire la salope.

Sur ces bonnes paroles, l'homme se penche sur le côté et attire à lui son sac de sport. Il l’ouvre, fouille un instant, le temps de trouver une petite fiole vide, pouvant contenir au maximum deux ou trois centilitres. Elle servait jadis, certainement, pour un médicament quelconque. Puis, il revient vers la belle et lui dit :

- Voilà, je vais recueillir un peu de ta cyprine. Je vais le mettre dans cette petite fiole, je veux que tu la portes sur toi, en permanence. Est-ce bien compris ?

- Oui Maître, j'ai bien compris ce que vous voulez faire. Par contre, je n'ai absolument pas compris, pourquoi vous voulez le faire.

- Pour que tu te souviennes en permanence, qui est ton maître et tout le bien, que ton maître peut t'apporter.

- Si vous le dites, Maître.

Là-dessus, l'homme place, contre la cuisse droite pour commencer, sa fiole, l'embouchure appuyée contre les chairs, de façon à récolter un maximum de cyprine liquide, qui sort de cette chatte odorante. Ensuite, il refait la même chose de l'autre côté. Finit par placer sa minuscule bouteille sous une des petites lèvres, sur laquelle une belle goutte de plaisir féminin apparaît. Il réussit à remplir son flacon à un peu plus de la moitié. Alors, il referme méticuleusement le contenant, puis retourne s'asseoir. Là, il fouille à nouveau dans son sac de sport. Il en sort une pelote de ficelle de cuisine et en coupe soixante centimètres environs, avec les dents. C'est alors qu’il attache la fiole solidement à la ficelle, se relève et vient placer le collier, ainsi formé, autour du cou gracile de la jeune femme.

- Vous avez tout de même de drôles d'idées, Maître.

- Sûrement... En attendant, tu te souviendras longtemps, que tu as mouillé comme une folle, quand un inconnu, ou presque, est venu te soumettre.

- Vous avez raison, Maître, comme toujours, vous avez raison.

Là-dessus, l'homme se rassoit et recommence à tripoter les grosses mamelles, toujours comme s’il voulait les traire. Après quelques minutes de ce traitement, et alors que Corinne commence à gémir de plus en plus fort, il exige encore :

- Occupe-toi bien sérieusement de ton clitoris. Ça va, il ne te fait plus mal maintenant ?

- Non Maître. Il ne me fait plus mal, mais j'ai l'impression que ça recommence à chauffer un petit peu. Mais ça reste très agréable, Maître.

- Mike annonce d'un coup :

- Tu me fais bander salopette ! Pour marquer mon territoire, je vais t'enculer, avec pour seul lubrifiant, ta cyprine.

Et avant de se remettre debout, il fouille une fois encore dans son sac, en sort une capote, dont il déchire l'emballage avec les dents. À ce moment-là, il se remet debout et se dirige vers le cul de la belle, tout en ouvrant sa braguette et défaisant le bouton qui retient encore le jean. Ne portant pas de caleçon, il enfile la protection sur sa verge érigée, et vient s’agenouiller entre les jambes de la brune. Là, relâchant totalement son pantalon, qui glisse doucement le long de ses cuisses puissantes, il frotte la capote contre la vulve luisante d'envie. Puis, il plaque son gland contre l’œil de bronze et, sans forcer, fait entrer son membre dans le rectum de sa partenaire et ne s'arrête, que lorsque son pubis arrive au contact des fesses rebondies.

- Tout va bien, ma belle ? Demande-t-il d’une voix rauque, trahissant sa propre excitation.

Évidemment, l’anus de la belle est encore bien lubrifié par la vaseline de la séance précédente.

- Oh que oui, Maître ! C'est trop bon de vous sentir en moi !

Sur ce, la jeune femme se triture le clitoris de façon encore plus assidu et très vite, elle commence à haleter, tout en gémissant de plaisir. Elle ne peut plus se tenir sur un seul bras et tombe donc en avant, retenu par son coude. Elle reste avec le bassin toujours offert à son dominant.

Excité comme il est, Mike décide de pilonner ce cul chaud. Il commence doucement par des mouvements assez lents et très amples.

- Tu es une vraie bonne enculée, salopette, commente-t-il.

- Merci Maître, j'espère que vous avez autant de plaisir que moi. La voix est hachée, le souffle court.

Elle reprend sa masturbation, avec encore plus de vigueur. La zone comprise entre le haut de sa vulve jusqu'à son anus, n'est plus qu'un vaste champ à plaisir, de spasmes et d’une sorte de décharges électriques, qui parcourt la zone.

Cela a pour effet de resserrer, régulièrement, le sphincter autour du sexe de l'homme. Il ressent à son tour de petites décharges électriques dans son vit.

Même si ce n'est pas le plus gros le membre qui ait pris possession de son anus, il est tout de même de belle taille et très vite Corinne a un premier orgasme.

Les cris de la brune attisent de plus en plus l’excitation de Mike. Il sent que le muscle anal de sa partenaire lui sert le sexe et comprend, tout de suite, que la belle a un orgasme intense. Ça rend comme fou, ivre de stupre, il se met à limer de plus en plus vite et de plus en plus fort, en poussant de gros jurons et en traitant sa soumise de tous les noms d'oiseaux.

- C'est trop bon ! C'est trop, mon Maître, réussit-elle à articuler entre deux orgasmes.

Elle donne de furieux coups de fesses et pousse son cul vers l'arrière, comme si elle voulait être sodomisée encore plus profondément.

À ce train-là, l'homme ne peut pas tenir très longtemps. Il était déjà très excité par l'après-midi qu'il vient de vivre, par la découverte de cette salope et comme il aime beaucoup les enculées, il est ravi d'en avoir trouvé une. Bientôt, il sent sa sève brûlante monter de ses testicules.

- Tu vas me faire jouir ! Grosse enculée...

Il aurait bien aimé avoir le temps de retirer la capote et venir jouir dans la bouche de la belle. Mais, il est comme hypnotisé par ce cul et d'un coup, ne pouvant plus revenir, il finit par jouir et remplir la capote de son foutre chaud.

Corinne, sentant le dominateur jouir dans son corps, et de son corps, se met à hurler et termine son hurlement par une longue plainte, qui décroît progressivement.

Mike reprend son souffle durant quelques instants, puis, sa queue devenant plus molle, ressort son organe toujours protégé et contemple le préservatif. Elle est pleine, mais propre, il s’exclame alors :

- Parfait ! Tu as le cul propre ! Mets-toi sur les genoux...

La pauvre femme a un mal fou à se redresser. Ses jambes tremblent encore et elle continue à ressentir des spasmes, et peut-être même, un dernier orgasme qui arrive. Toutefois, elle fait ce qu'il lui est demandé.

L'homme se relève du lit, se déplace et vient se mettre à côté du cou gracile. Là, il place la capote autour du fil de cuisine, qui sert de collier, fait un nœud autour. Puis, il se recule et annonce :

- Voilà, tu as un magnifique collier de pute, avec ta cyprine et le foutre de ton maître, heureuse, soumise ?

- Oui Maître ! Je ne sais pas quoi vous dire, j'avais un fantasme, je l'ai réalisé. Mais jamais, je n'aurais imaginé avoir autant de plaisir ! Vous êtes réellement un ange, bien que parfois, vous soyez également un démon, je n'arrive pas à vous saisir.

- Si le maître se doit de comprendre la soumise, l’inverse peut aussi aider la soumise.

- Oui c'est vrai, Maître. Je voyais la soumission bien plus simple...

- Bien, tu peux venir t'asseoir, à côté de moi, quand tu auras pris ton souffle.

Très vite, la jeune femme vient s’asseoir à côté de son dominateur, lui prend le bras, et se frotte contre lui. Là, curieuse comme beaucoup de femmes, elle ne peut s'empêcher de demander à ce diable d'homme, ce qu'il fait dans la vie.

Très à l'aise avec sa condition de chômeur, Mike lui explique que pour le moment, il est en recherche d'emploi. Il a été licencié, alors qu'il était responsable de bureau d'études, et cherche une place similaire. Mais, il avoue que ses recherches sont inefficaces pour le moment et qu'il profite quelque peu du temps libre que lui procure le chômage. Il explique qu'il a fait quelques voyages, qu'il a été retrouvé des soumises un peu partout en France. Il avoue que tant qu’il ne trouvera pas un boulot au même niveau hiérarchique et avec le même niveau de salaire, il préfère rester, du moins pour l'instant, au chômage.

Une idée traverse l'esprit de salopette qui pense rendre la monnaie de sa pièce à ce diable d'homme, qui l’a, tout de même, fait souffrir. Aussi, elle commence par expliquer :

- Eh bien moi, je travaille à l'Agence nationale pour l'emploi. Je fais partie de ce qu'on appelle les enquêtrices. Chaque chômeur qui triche, passe entre mes fourches caudines et c'est moi qui leur coupe les allocations, ou, au besoin, les remet sur le droit chemin.

Mike est décontenancé ! Il ne voudrait pas qu'il lui arrive ce genre aventure, bien qu'il sache qu'il triche un petit peu, alors qu’il estime de ne profiter que de ce qu'il a dûment cotisé. Mais, il ne veut pas être pris en défaut et se dit qu'il est peut-être grand temps de s'en aller. Car, si cette femme dit vrai, il s'expose à des emmerdements. Aussi, après quelques instants passés à reprendre son souffle, il se lève et annonce :

- Bon, je vais ranger un peu le petit matériel, c'est pas le tout de déballer, après, il faut ranger.

Il se lève et va allumer la lumière du plafond. Ensuite, il récupère méthodiquement tous les jouets.

La femme reste assise, le regard un peu hagard, se demandant bien, pourquoi il est si pressé de ranger ses affaires.

Une fois tous ces ustensiles remis dans son sac de sport, il se retourne et vient lui faire un bisou sur les lèvres, il lui annonce tout de go :

- Franchement, prendre les risques avec le chômage, je n'y tiens pas. Je comprends ton boulot, mais là, nous sommes dans des positions antagonistes et mieux vaut que nous en restions là.

Sur ce, il sort de la chambre, se dirige vers la porte d'entrée, sort de l’appartement et s'en va.

Tout ça n'a duré que quelques secondes et la pauvre Corinne se retrouve seule, sans comprendre exactement pourquoi l'homme vient de se sauver. Pour elle, tout ça n'était que plaisanterie.



Elle tentera, dans les jours qui suivent, de recontacter ce dominateur sur le site minitel, en lui disant qu'elle avait vraiment beaucoup apprécié cette première rencontre et qu'elle espérait bien qu'elle serait suivie de nombreuses autres. Toutefois, elle ne reçut jamais aucune nouvelle de cet homme, qu'elle avait tout au plus aperçu, mais qui lui avait fait découvrir bien des choses, sur elle-même.

 

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