La punition (2014)

 

C'est une soirée tranquille qui s'annonce, en ce samedi soir de printemps. Bérénice et Mathieu sont invités à dîner chez Isabelle et Moussa, des gens dont ils ont fait la connaissance la veille en boite de nuit et avec qui ils ont beaucoup sympathisé.

L'apéritif fait partie de ce round d'observation pour les deux couples, mais dès le passage à table, l’atmosphère devient bien plus chaleureuse. Et lorsque le thé à la menthe arrive, on sent les quatre personnes sur la même longueur d'onde, cherchant à communiquer et à se comprendre.

La soirée, bien que déjà bien arrosée, se poursuit avec des digestifs exotiques, que Moussa est fier de faire connaître. Isabelle, la jolie blonde d'une trentaine d'années, aux yeux rieurs, préfère continuer au thé pendant que Bérénice, la blonde méchée de quarante-huit ans, qui cherche à se rajeunir et encore assez jolie, avec son grand corps fin, joue quelque peu les gourmandes, en jetant son dévolu sur les alcools forts.

Les deux hommes deviennent de plus en plus complices au fils des heures qui s'égrainent. On rit, on boit, on fume, tant et si bien que vers quatre heures du matin, Bérénice qui semblait tomber dans une sorte de somnolence digestive, se redresse soudainement et demande d'un air mauvais instantané :

- Une cigarette !

- Le paquet est devant toi, Bérénice, mais je crains que nous n'en ayons plus ce soir...

Bérénice commence à fouiller nerveusement dans le paquet, comme s'il était susceptible de receler quelques recoins secrets, où l'on pourrait trouver son bonheur. Puis, dans un geste de rage, elle lance le paquet sur la table basse, et, d'un air dédaigneux, se tourne vers son compagnon et lance un tonitruant :

- Connard... Tu ne pourrais pas avoir de cigarettes !

Sans comprendre l'origine de cette soudaine colère hystérique de son invitée, et en s’apercevant du tout aussi brusque changement dans le faciès de Mathieu, Moussa, se voulant conciliateur, se tourne vers son invité et dit d'un ton aimable :

- Laisses, c'est l'alcool qui parle...

- Merci, tu es gentil, mais une fois de plus, Bérénice me manque de respect ! Et je t'assure que ce n'est pas faute de lui dire de moins picoler.

- C'est rien, Isabelle va lui servir un autre petit thé, et ça ira mieux ensuite.

Mais cette fois Bérénice est partie dans son délire, elle se lève brutalement du canapé, et, tout en titubant, lance encore à la cantonade :

- Vous me faites chier, bande de cons, je vais aller moi-même acheter des clopes...

Isabelle tente gentiment de la calmer, en l'entourant de ses bras pour l'aider à se maintenir debout et en lui parlant doucement, mais rien n'y fait, Bérénice a perdu tout contrôle d'elle-même.

Je suis désolé, mais je vais ramener cette pochetronne dans son lit… veuillez-nous excuser de l'attitude de ma salope, à chaque fois, c'est la même rengaine.

Très vite, Mathieu amène sa compagne à la voiture et l'installe comme il peut sur le siège arrière, puis prend le chemin du retour. Durant le trajet, Bérénice ne peut s’empêcher, entre deux comas, d'injurier encore son compagnon, qui prend pourtant soin d'elle, mais il semble ne pas en faire grand cas, tant ces fins de soirées sont prévisibles, à partir du moment où les alcools forts sont sortis.

Dès leur arrivée à la maison, Mathieu porte sa compagne dans la chambre, la déshabille comme il peut et la laisse dormir. Elle ronfle tant qu'il est obligé d'aller dormir dans son bureau.

Plus tard dans la journée, lorsque Mathieu se réveille, il se souvient de la fin de soirée, et comme il est furieux, il est bien décidé à ne pas laisser l'affront impuni. Et c'est plongé dans ses réflexions qu'il entend Bérénice se lever et se rendre dans la cuisine, une bonne demi-heure plus tard. Il se lève à son tour et se rend dans la pièce où sa compagne est assise, la tête dans les mains.

- Tu es fière de toi pour hier soir ?

- Je m'excuse... J'ai trop picolé et je ne me souviens plus pourquoi, ni quand, nous sommes partis, mais j'ai l'impression que j'ai encore été un peu conne non ? La voix de la femme est timide et toute basse.

- Comme d'hab ! Tu t'es encore permise de me traiter de connard... Et cette fois devant témoins, je ne vais pas laisser ça là...

- Je m'excuse...

- Tu t'excuses peut-être, mais moi, je ne t'excuse pas du tout... Pour commencer, tu auras vingt coups de cravache, et tu me demanderas pardon devant Isabelle et Moussa demain, dans leur bar. Et ce, qu'il y ait d'autres clients ou non, c'est compris ?

- Je ne vais tout de même pas te demander pardon comme une petite fille s’il y a du monde !

- Et comment encore ! Je vais t'apprendre, moi, à me manquer de respect devant des amis... Pour le moment, va me chercher ton carnet de punitions, que je note les vingt coups de cravache.

Bérénice sort de la pièce et va chercher son carnet dans le tiroir de sa table de nuit puis, elle revient, les yeux baissés. Mathieu s'empare du carnet qu'elle lui tend, prend un stylo dans le meuble de la cuisine, et inscrit la punition sur le carnet. Lorsqu'il referme l'objet, il se lève et annonce :

- Bon, prenons le petit déjeuner et la douche, je m'occuperai de toi, après.

Le petit déjeuner et la douche prises, Mathieu entraîne sa compagne dans la chambre, là, il lui impose de se pencher en avant et de poser ses mains sur le petit fauteuil dans le coin de la pièce. Il prend un temps infini pour relever la jupe, baisser la culotte en dentelle, puis se recule et dit d'une voix sûre :

- Tu vas compter.

Mathieu ouvre la porte vitrée de la grande armoire, fouille une seconde sous une pile de linge et prend la cravache noire. Il referme la porte, vient se placer sur le côté droit de sa compagne, lève l'objet et l'abat violemment sur la fesse gauche.

- Un !

Mathieu assène les vingt coups dans un rythme régulier, ponctué par la voix de sa soumise, qui se fait, elle, de plus en plus plaintive. On voit nettement que l'homme ne retient pas ses coups, comme s’il cherchait à effacer le souvenir douloureux, des frasques de la veille.

Bérénice souffre de plus en plus à mesure que ses fesses reçoivent les caresses brûlantes du cuir. Elle se sent redevenir petite fille, punie, et, malgré la douleur, elle ressent une sorte de joie trouble, car son compagnon s'occupe d'elle, même si elle aurait souhaité que cela se passe autrement. Par une discussion plus tranquille, par exemple, elle apprécie que l'homme ne la rejette pas totalement et prenne le temps de la corriger, car elle est consciente de ses fautes, même si elle occulte son attitude de la veille.

Les vingts coups ont fini de retentir, dans le silence de la chambre. Les fesses de la femme sont rougies, striées de zébrures et tamponnées des marques carrées du cuir. Pourtant, Mathieu a encore une dernière exigence, il ordonne, alors que la femme commence à se redresser :

- Ne bouge pas, je vais prendre des photos.

Une fois la séance photo terminée, Mathieu demande à sa soumise de se relever et de se rhabiller. Le reste de la journée se passe normalement, une fatigue résiduelle en plus, mais rien de marquant.

Le lendemain, vers dix-sept heures trente, Bérénice rentre de son travail et trouve son amant prêt à sortir. Elle a oublié ce que son amant lui a promis pour ce soir, et ne comprends pas vraiment ce qui se passe.

L'homme la prend par la main, après l'avoir embrassé pour lui souhaiter la bienvenue, puis l'emmène dans la chambre, là, d'un ton très directif, il lui ordonne :

- Ferme-les yeux et ouvre ton chemisier.

Ne sachant pas trop à quoi elle va avoir droit, la femme s'exécute et se retrouve très vite, avec son chemiser grand ouvert.

- Mets-tes mains sur la tête.

Après quelques secondes sans bouger, la femme finit par mettre ses mains sur sa tête, en croisant les doigts.

Sans un mot, Mathieu passe ses mains entre la peau et le tissu et va ouvrir le soutien-gorge de dentelle. Il fait ensuite glisser les deux bonnets pour dégager les seins, et retire de sa poche arrière une chaîne à seins terminée de deux nœuds coulants. Il prend un temps infini à mettre le premier nœud autour du téton droit qu'il flatte pour le faire se redresser, puis passe à l'autre téton dont il s'occupe avec la même patience et la même rigueur.

Bérénice affiche un sourire un peu niais qui trahit son trouble et ses interrogations. Après une soirée chaleureuse et une journée de travail, elle a totalement oublié ce que son amant lui a promis, pour ce soir même. Aussi, lorsqu'elle sent que son compagnon a fini d'installer la chaîne sur ses seins, se permet-elle de demander, d'une voix calme :

- Tu me poses la chaîne, pour me faire comprendre, que tu veux sortir ce soir ?

- Bien sûr, mais destination inconnue... Répond l'homme d'un ton mystérieux, Puis il ajoute encore :

- Rhabille-toi, je vais sortir la voiture et je t'attends.

Moins d'une demi-heure plus tard, la voiture stoppe dans une des petites rues de la ville. Lorsqu'elle est descendue du véhicule, Bérénice demande une fois de plus :

- Bon, maintenant, tu vas tout de même me dire, où tu veux m'emmener ?

- J'ai dit que c'était une surprise, alors donne-moi ta main et ferme les yeux pour les quelques mètres qu'il nous reste à parcourir.

Bien qu'intriguée, la femme se prête à la volonté de son amant et ferme consciencieusement ses grands yeux. Elle sent que l'homme prend sa main et la guide.

Après avoir tourné sur la gauche, l'étrange couple fait encore quelques pas dans la rue, puis l'homme stoppe, ouvre une porte et annonce à sa compagne :

- Nous y sommes, tu peux ouvrir les yeux.

Bérénice est surprise, elle se trouve dans un bar et fait tout de suite le rapprochement avec le bar que possède Isabelle. Elle tourne la tête vers le zinc, et aperçoit l'homme souriant, qui lui lance :

- Bonjour, Bérénice, bienvenue dans mon modeste bar.

- Bonjour, balbutie timidement la femme en baissant les yeux pour éviter de croiser le regard du barman.

- Salut Moussa, nous passions pour vous dire un petit bonjour, et nous excuser aussi d'être partis si vite l'autre nuit.

- C'est pas grave, on était tous un peu fatigués de toute façon...

Sans se préoccuper de ce que dit son ami, Mathieu, toujours en colère visiblement, se tourne vers sa soumise et déclare d'une voix grave et forte :

- Et maintenant, c'est à toi de t'excuser d'avoir été odieuse avec moi...

Bérénice est de plus en plus mal à l'aise. Déjà qu'en entrant, elle avait un mauvais pressentiment, mais maintenant que la demande est clairement exprimée, elle sait parfaitement qu'elle va être obligée de s'exécuter, et cela blesse son orgueil. Tout doucement, comme pour reculer l'instant terrible, elle s'approche du comptoir, les yeux toujours baissés qui fixent le carrelage du sol.

- Et alors ? Qu'as-tu à dire ?

- Je demande pardon pour ne pas avoir respecté Mathieu, mon Amant et Maître.

Juste avant que Bérénice ne s'exprime, Isabelle est rentrée dans le bar par la porte du fond et elle arrive pour entendre les paroles qui, visiblement, l'étonnent. Moussa, quant à lui, visiblement moins surpris, fixe durement Bérénice, mais ne dit rien. Après quelques secondes lourdes, l'homme fini par dire, pour détendre l’atmosphère :

- Allez vous asseoir sur la banquette du fond, je vous offre un pot.

Isabelle prend délicatement la main de la femme honteuse et la guide vers le fond de la salle. Là, tranquillement, elle la fait asseoir, puis s'assoit à son tour tout à côté.

Mathieu prend place face à elles, dans un fauteuil bas, puis Moussa apporte une bouteille de champagne, qu'il ouvre, après avoir posé quatre verres sur la table basse.

Voyant le trouble de Bérénice, qui a toujours les yeux baissés et qui n'ose plus bouger, Isabelle, gentiment, lui prend la main et lui dit d'une voix douce :

- Ne t'inquiète pas, Chérie, ça nous arrive à toutes, de dépasser les limites parfois, maintenant, c'est passé, allez, fais-moi un sourire.

- Oui, mais j'ai honte de devoir m'excuser comme une petite fille...

- Dis donc, pour me traiter de connard devant nos amis, tu avais bien moins honte, l'autre soir, semble-t-il ! La voix de Mathieu est devenue dure.

- Tu sais bien que je pète un peu les plombs, quand j'ai picolé...

- Dans ce cas, tu as bien mérité tes vingt coups de cravache, hier alors…

Bérénice rougit instantanément et elle baisse les yeux de honte, car elle ne voulait pas, que son compagnon parle de ce qu'elle avait enduré, la veille.

Isabelle lui sert la main plus fortement et lui susurre à l'oreille :

- Tu sais ma chérie, il m'arrive aussi de recevoir une bonne fessée, si je manque de respect à Moussa...

- Hier, ce fut vingt coups de cravache, qu'elle a reçu, sur ses petites fesses d'insolente.

Reprenant du poil de la bête, grâce à la colère qui monte en elle, Bérénice, relève la tête, jette un regard noir à son amant, puis, dit d'une voix acerbe :

- Je ne veux pas que tu parles de ça...

- Tais-toi ! Sinon, c'est devant tout le monde, que je resserre la chaîne à seins, que tu portes.

- Ha ! Toi aussi, tu portes une petite chaîne à seins... Tiens, regardes... Et tout en disant cela, la jolie Isabelle déboutonne sa veste de tailleur et remonte son fin pull bleu marine, qu'elle porte à même la peau.

La blonde Bérénice suit des yeux tous les mouvements de sa copine qui vient de lui lâcher la main. Elle découvre une très jolie poitrine, deux beaux seins assez lourds, mais dont le galbe fait que les tétons remontent vers le haut. À la base de chaque téton, une épingle emprisonne la chair. Les deux épingles sont reliées par une fine chaîne en or.

Mathieu se tourne alors vers son copain Moussa et lui dit, avec un large sourire :

- Magnifique collier à seins !

Puis, il se tourne vers sa compagne et lui intime l’ordre ;

- Ouvre ton chemisier totalement, qu’on puisse bien voir la tienne, de chaîne.

Bérénice, qui ne saurait dire si c'est son côté exhibitionniste, l’ambiance excitante, ou le trouble de voir les seins de la jeune brune, dégrafe son chemisier et laisse apparaître ses seins, un bon 95C, qui tombent légèrement, mais sont tout de même très harmonieux.

- On en mangerait, s’exclame Moussa.

- Oui, c'est comme les trains électriques miniatures, c'est fait pour les enfants, mais ce sont les papas qui jouent avec !

- Les mains sur la tête, Chérie, ordonne encore le compagnon de la blonde.

Puis, s’adressant à son pote, il déclare :

- Comme ça, ses mamelles tombent moins, elle fait moins mémé.

- Ho ça va ! Se rebiffe la femme.

- Tu as raison, tu as reçu une sérieuse punition hier, pour m’avoir manqué de respect, visiblement ça ne t’a pas suffi ! Remonte ta jupe et montre tes fesses à nos amis.

- Pfeuuuu… Comme à son habitude, la femme mûre souffle, grimace, mais, finalement, remonte sa jupe, montrant ainsi qu’elle porte des bas autofixant, et pas de culotte. Elle se retourne et offre à la vue de tous, ses fesses zébrées de rouge.

- C'est bien, j’adore quand tu obéis gentiment, annonce Mathieu joyeusement.

- De bien jolies marques en tout cas ! s’exclame alors Moussa.

- Si elle recommence, je te la laisserai, la prochaine fois, à toi de la punir et de l’utiliser à ta convenance.

Bérénice a honte de ce qu'elle a fait, honte des punitions qu'elle reçoit, honte d'être ainsi exhibée. Tout ça l'énerve énormément et bientôt, elle devient un petit peu agressive, puis agressif de plus en plus, envers les deux hommes.

La belle Isabelle la prend dans ses bras, s'apercevant qu'elle va déjauger, si on la laisse faire. Et la prenant ainsi dans ses bras, les nichons sont collés les uns aux autres, dans une étreinte électrisante. La jolie brune passe une main derrière la tête blonde, appuie sur la nuque et pose la tête de cette femme sur son épaule.

Bérénice pleure doucement. Ses sanglots provoquent un frottement de ses tétons contre les seins d'Isabelle.

Celle-ci est de plus en plus excitée, elle sent sa chatte s’humidifier et commence à avoir une furieuse envie, de cette femme mûre. D'un seul coup, elle annonce aux deux hommes :

- J'emmène Bérénice à la maison pour qu'elle puisse se refaire une petite beauté. Soyez sages, les loulous.

Les deux mecs regardent partir leur femme par la porte arrière de l’établissement. Ensuite, ils reprennent leur discussion enflammée. Cette fois, ils parlent des nanas qu'ils voyaient en boîte, et qui sont de sacrées allumeuses.

À ce moment-là, Mathieu raconte à Moussa les frasques de Bérénice, pour qui ce n'est pas la première fois qu’elle délire quand elle a trop picolé.

En passant par la porte de derrière, les deux femmes arrivent rapidement à l'appartement du couple. Isabelle conduit directement Bérénice dans la salle de bain et là, lui retire totalement son chemisier. Elle lui attrape la nuque et l'embrasse tendrement.

Bérénice, qui ne s'entendait pas du tout à ça, trouve que ce baiser a un goût particulier. C'est la première fois qu'une femme l'embrasse, mais, loin d’être choquée, elle trouve cela très agréable. Très différent du baiser d'un homme, apportant une excitation toute différente.

La brune sent son intimité s’humidifier et se laisse aller aux plaisirs de ce baiser tendre, doux et attentionné. Elle caresse doucement le sein gauche de sa nouvelle amie, puis un petit peu plus perverse, elle passe un doigt derrière la chaîne et tire légèrement de manière à générer une légère tension sur les tétons, toujours bien prisonniers des nœuds coulants.

La blonde ne comprend pas trop ce qui se passe, mais se sent de plus en plus excitée. Un peu comme si son clitoris demandait une caresse, elle souffle à l'oreille de sa nouvelle copine :

- C'est fou le plaisir que tu me donnes ! Mais je ne vais tout de même pas, devenir gouine.

La jeune femme, dans un souffle, lui répond :

- Mais non, mais tu as juste besoin de tendresse ! Et visiblement, aujourd'hui, il n'y a que moi qui puisse t'offrir cette tendresse. Alors laisse-toi aller.

Relâchant la nuque qu'elle tenait doucement, Isabelle prend la main de la blonde et la guide pour l'emmener dans sa chambre. Là, debout à côté du lit, elle embrasse à nouveau tendrement et longuement, la femme mûre. Prise d'une pulsion, la brune descend sa main sur la jupe, trouve la fermeture Éclair et la fait glisser. Ensuite, elle s'attaque au bouton qu'elle a tôt fait de sortir de la boutonnière.

Le fin vêtement glisse le long des jambes gainées de nylon de Bérénice, qui, comme très souvent, porte des bas autofixant.

- J'adore les femmes qui portent des bas tous les jours, je trouve ça extrêmement féminin et moi-même, j'adore en porter.

Et cette fois, comme Bérénice ne porte pas de culotte, la main qui a servi à défaire la jupe, vient maintenant flatter le mont de Vénus. Passe doucement tout autour de la vulve, passe sur le bord des grandes lèvres, et va jusqu'à la fine membrane, qui sépare le sexe de l'anus. Le tout se fait dans un long baiser langoureux.

À ce moment-là, Bérénice ne se reconnaissant plus, commence à caresser la poitrine de cette femme si douce, qui l'a bien si bien consolé, qui la réconforte tant.

C'est à cet instant précis, qu’Isabelle se plie pour faire en sorte que les deux femmes se retrouvent allongées en travers du lit. Là, elle recommence, une fois de plus, à l'embrasser, cette fois ses doigts passent entre les grandes lèvres, pour venir caresser l'intérieur de la vulve. Elle demande alors à Bérénice :

- Viens me téter... Viens lécher mes seins, s'il te plaît.

Comme dans un rêve, la blonde se redresse un peu et va explorer la jeune poitrine bien charnue. Elle prend rapidement un téton entre ses lèvres, le pince en serrant ses babines. Puis, avec sa langue, titille le bout du téton prisonnier.

- C'est trop bon, tu es très doué ma belle.

Tout ça, c'est très nouveau pour Bérénice. Et cette sensation, à titiller le téton qui est encore emprisonné dans cette espèce de pince, qu’elle a formé avec ses lèvres, l'excite énormément. Elle sent sa chatte bien mouillée. De plus, les doigts qui s’activent dans sa vulve, lui procurent des frissons incroyables.

Isabelle n’en reste pas là, pendant qu’elle est dans la vulve, elle passe son majeur entre les petites lèvres et barbote à l'entrée du vagin, dans un petit bruit de clapotis. Elle se rend compte que son amie mouille terriblement. Elle lâche dans un souffle :

- Attends, je vais t'embrasser la chatte.

Plongeant la tête vers ce sexe odorant, elle vient passer sa langue sur le clitoris et l’agace encore plus. Cette fois, elle fait pénétrer son index et son majeur accolés dans la grotte intime de la blonde. Elle est maintenant à genoux par terre, entre les cuisses de cette femme mûre, qui s'ouvre et se lâche.

La chute de la tension nerveuse, suite à ce qui s'est passé au fond du bar, par un mouvement de balancier, crée une excitation encore plus intense que d'habitude. Bérénice se laisse donc faire. De toute façon, dans cette position, elle ne peut pas faire grand-chose, vu que la femme est entre ses cuisses. Toutefois, elle place ses mains sur la tête de la brune, ses doigts dans la chevelure, comme pour encourager son amie à continuer ses caresses lesbiennes.

Isabelle, très bisexuelle, et ayant vécu de belles aventures saphiques, quand elle était chez les sœurs, s’y entend pour donner du plaisir à une femme. Bientôt, elle ajoute son annulaire, aux doigts qui explorent, de tout part, ce vagin inondé de cyprine. Elle donne de tous petits coups de dent sur le clitoris. Et de ma main libre, vient pincer doucement, le téton de sa nouvelle copine.

Le téton, déjà excité par le nœud coulant, réagit et durcit encore à la légère pression, qu'exercent les deux doigts de la brune. Les deux tétines deviennent dures, et extrêmement sensibles.

Activant de plus en plus ses doigts dans la chatte inondée et s'attardant sur le point "G", la langue agaçant le clitoris avec frénésie, Isabelle amène la blonde aux portes de l'orgasme.

Bérénice, mu par un réflexe inconnu jusqu'à là, appuie la tête de la brune contre sa chatte, se cambre et projette son bas-ventre vers cette tête. Très vite, elle commence à râler, puis l'annonce :

- Tu vas me faire jouir ! C'est de la folie.

La seule réponse de la brune est une interjection : "hum hum".

Isabelle s'applique à donner un maximum de plaisir à cette nouvelle amie qu'elle espère bien revoir, d’ailleurs.

Bientôt, Bérénice crie son plaisir. Une chance que les voisins soient habitués aux frasques de ce couple libertin. La blonde commence à se tortiller dans tous les sens, s’écrit qu'elle n'en peut plus.

- Arrête ! Arrête… c'est trop bon, j’en peux plus… tu vas me faire mourir !

La brune, qui connaît le plaisir des femmes, et sait y faire, loin de s'arrêter, active ses doigts avec encore plus de frénésie. Ensuite, elle se met à pilonner la boîte à gosses, avec quatre doigts.

Ce qui devait arriver, arrive, et Bérénice, dans un immense cri, suivi d'une longue plainte, a un orgasme dévastateur. Ses jambes tremblent et elle secoue sa tête dans tous les sens. Elle a des tas de soubresauts qui font sursauter ses nichons.

Isabelle comprend qu'il n'y a plus rien à faire, pour le moment, que de laisser la belle redescendre du septième ciel. Elle ressort ses doigts tout doucement, pose sa main engluée de cyprine sur le ventre, un peu rond, à sa portée. Elle se redresse un peu et fixe cette femme qui a les yeux fermés. Là, elle ne bouge plus et elle attend, de longues minutes, que la blonde, une fois calmée, ouvre enfin les yeux.

Une fois que la respiration de Bérénice est redevenue normale, qu'elle a ouvert les yeux et sourit à la femme qui vient de lui donner un si bel orgasme, elle tente de se redresser, prend appuis sur ses coudes.

La brune, sûre d'elle, lui demande :

- Tu me dis, si je me trompe, mais ça a l'air d'avoir été un sacré orgasme, non ?

- Ho que oui ! Je n’ai jamais vécu un plaisir d’une telle intensité.

- Est-ce meilleur qu'avec les hommes ?

- C'est différent en tout cas ! Oui, jamais je n'aurais pu penser avoir un tel orgasme avec une femme !

- Mais c'est ton corps, ma Chérie, qui me motive et qui m'inspire.

- Je ne suis pourtant plus si jeune et pas aussi jolie que toi.

- Tu n'es pas aussi jeune que moi, c'est vrai, mais alors, tu inspires les femmes, c'est de la folie. Tu as vraiment quelque chose de magique.

Et Isabelle, glissant sur le lit, bien plaquer sa bouche sur la bouche de la blonde et l'embrasse à nouveau.

Cette fois, Bérénice enlace, sa nouvelle amie.

Les deux femmes s’embrassent langoureusement. La bouche de la brune a encore le goût de la chatte de sa partenaire.

Bérénice aime ce goût, celui de sa chatte, le goût qu’elle a, sur les doigts les soirs, quand elle se masturbe. Le goût du plaisir.

- Et si on allait prendre un petit café ?

Les deux femmes se relèvent, Isabelle en profite pour retirer son pantalon, sa culotte de dentelle et se retrouve nue, à l'exception des mules qu'elle a enfilées.

Comme Bérénice est nue, elle aussi, à l'exception de ses bas et de ses escarpins. Sont corps est parcouru de très légers frissons.

Les deux femmes passent au salon qui donne sur une cuisine ouverte et là, la brune se déplace devant la machine à café, pour faire deux expressos.

- Tu sais, tu peux m’appeler, quand ça va mal pour toi.

- C'est gentil, mais Mathieu n’a pas tout à fait tort, je suis une vraie furie quand j’ai picolé.

- Oui, ça c'est quelque chose qu’il va te falloir régler, qu’en penses-tu ?

- Oui, sinon je crains que l’homme que j’aime ne me quitte, un jour… À cause de mes conneries

- Je serai là, moi.

- Merci

- Mais, il va vraiment falloir voir un thérapeute, parce qu’une femme qui supporte, comme toi, pareille punition, ça correspond à quelque chose de profond, chez elle !

Oui, quand il me punit, je me sens petite fille, j’ai honte, mais je sais que je mérite ses punitions. Et je me demande parfois, si je ne déconne pas, une fois bourrée, pour justement recevoir sa punition… C'est tout emmêlé dans ma tête.

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