Une femme pas simple : l’explication (2002)
Ce samedi soir, Mickaël a préparé un dîner fin et attend sa soumise, qui semble un rien en retard.
Brigitte, prise dans les embouteillages, dû à un gros match de foot, arrive avec une petite demi-heure de retard. Elle sonne à l’interphone et entend :
- Tu es en retard !
- Oui, excuse-moi, les bouchons...
- Oui, qui ?
- Je ne peux pas chéri, il y a du monde dans la rue…
- Oui, QUI ?
- Oui, maître.
- Bien, tu montes, la porte est ouverte, tu te déshabilles et te mets à genoux au milieu du salon, juste en bas et escarpins.
- Pfeuh...
- Ça ne te convient pas ?
- Si, si je monte…
- Si QUI !
- Si maître.
Et la femme pousse la lourde porte en fer vitrée, pour entrer dans la cour, qui donne sur l’escalier. Une fois sur le palier du deuxième étage, elle pousse la porte d’entrée de l’appartement, et, ne voyant pas son amant, entre dans le salon et se déshabille, comme demandé.
Elle reste quelques instants comme ça, à genoux par terre, assise sur ses mollets, presque nue. Elle a un léger frisson, quand la porte du couloir, qui donne sur la chambre, s’ouvre.
- Bien… Les mains sur la tête.
La brune obéit.
- Bien… la circulation ! Et tu as toujours eu, des excuses à la con, comme ça ?
- C'est vrai que chez mes parents, quand je rentrais trop tard de boîte…
- Parle-moi de ton adolescence.
Et, pour pouvoir bien écouter ce que sa soumise a à dire, l’homme va s’installer confortablement dans le canapé.
- Mes parents bossaient beaucoup, ils avaient un restaurant dans le vieux Tours, et n’avaient pas beaucoup de temps à consacrer à leurs trois enfants, donc très tôt, je suis sortie les soirs, d’abord à traîner dans les rues avec mes copines, puis en allant en boîte.
- Tes parents laissaient faire ?
- Mon père était en cuisine jusqu’à une heure, voire deux. Ma mère au service, puis elle s’occupait du linge de table, et ils finissaient crevés, en sachant que, dés le lendemain midi, ça repartait ! La semaine par les menus ouvriers, le week-end par les touristes.
- Alors tu étais livrée à toi-même !
- En quelque sorte, oui.
- À quel âge as-tu perdu ta virginité ?
- Pas tout à fait quinze ans.
- Comment ?
- Avec un beau garçon rencontré grâce aux copines, j’en suis tombée amoureuse, et j’ai tout accepté de lui.
- Ha ! Déjà… Bien… Et donc ?
- Nous étions allés nous promener sur les bords de Loire, et il m’a défloré là, comme ça, en écartant ma culotte !
- Tu as joui ?
- Oui, mais une fois son affaire faite, le mec s’est barré, comme un voleur. Mais je suis resté très attirée, par les petits bruns.
- Bien… Et avec tes parents, tu parlais de sexe ?
- Surtout pas ! Ma mère ne voulait jamais aborder le sujet même quand j’ai eu mes premières règles. Mon père était un "bouffeur d’énergie", si je prenais les crudités de la veille, il gueulait en me traitant de conne, parce qu’il ne faisait pas des crudités fraîches pour les chiens. Si je prenais les crudités fraîches, il gueulait que c’était pour les clients, et qu’il fallait finir les crudités de la veille, qui étaient encore bonnes. C'est un exemple, mais j’en ai plein de cet acabit.
- D’accord… Donc, tu ne t’entendais pas avec ton père, si ?
- Non, c’était toujours la guerre avec lui, en plus, il picolait tout le temps ! Donc toujours entre deux vins. Et il était raciste comme un pou, donc on s’engueulait aussi sur ce sujet-là.
- D’accord. Et toi, tu vivais ta vie de jeune salope tranquillement, alors ?
- Oui, je sortais beaucoup, on avait des copains qui avaient des voitures et on allait souvent en boîte, en dehors de Tours.
- Et tu te faisais tirer en boîte ?
- Ben, parfois dans les toilettes, plus souvent dans les voitures…
- Et jamais tombé enceinte ?
- Non, mais j’ai attrapé plusieurs fois des blennorragies, mais moi, je n’en souffrais pas, après, les mecs n’avaient qu’à mettre une capote, ça existait déjà, à cette époque.
- Et ta mère ?
- Elle travaillait tout le temps.
- Tu m’as dit que ton père était mort assez jeune, tu n’avais pas dix-hit ans, c'est ça ?
- Oui, il tombait de plus en plus dans la cuisine, était de plus en plus difficile à vivre, et un soir, les pompiers sont venus et l’ont emmené à l’hôpital.
- Tu les as suivi ?
- Non, comme une conne égoïste, je suis sortie avec les copines, en boîte. Le lendemain, mon frère m’a appris que notre père était mort, dans la nuit.
- Et toi, tu te faisais sauter, comme une grosse salope, pendant ce temps-là, non ?
- Si...
- Tu n’as pas eu honte de ta conduite ?
- Si, et je me le reproche encore aujourd'hui !
- Il y a de quoi !
- Oui…
- Tu te rends compte, si ton fils te faisait quelque chose de similaire, aujourd’hui ?
- Oui, je sais, j’ai vraiment été une sale gamine…
- Et personne ne t’a jamais corrigé pour tes frasques ?
- Non… Pourtant, je l’aurais bien mérité.
La brune a les yeux dans le vague, qui commencent à se mouiller. Elle se retrouve comme dans ses cauchemars, quand le fantôme de son père vient la désigner du doigt. Qu’elle se sent honteuse, qu’elle se sent vraiment vilaine, un poison, une saloperie.
Voyant sa soumise au bord des larmes, Mickaël comprend qu’il n’en faut pas plus pour aujourd’hui, et ordonne alors :
- Allez, viens près de moi...
La pauvre femme vient se blottir contre son amant et maître, et commence à sangloter dans ses bras.
Après l’avoir laissé pleurer en lui caressant les cheveux, au bout d’une dizaine de minutes, Mickaël demande :
- Ça va mieux ?
- Oui… Je te demande pardon.
- Rien de grave, pleure quand tu en as besoin.
Et, en faisant descendre ce visage, encore tout mouillé de larme, vers son sexe, il ouvre sa braguette, s’arque-boute sur le canapé, et descend son pantalon à mi-cuisses.
- Tiens, tu vois, moi non plus, je ne porte pas de caleçon, comme ça, je suis toujours prêt, pour te donner du plaisir.
La femme voit le sexe, pas encore totalement en érection, se rapprocher de plus en plus de sa bouche, quand elle entend :
- Suce-moi, ma belle.
Quand il jouit, en longs jets, elle s’en régale et avale tout au fur et à mesure. Puis, elle entend encore :
- Super, ma salope, viens, on va se coucher et se reposer un peu.
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