Les tribulations de Béatrice : la rançon de la gloire (2013)

 

Ce lundi soir, après le difficile week-end qu'ils viennent de vivre, mais dont ils n'ont pas reparlé. Trop choquée par ses souvenirs et ce qu'elle a osé commettre, pour Béatrice. Et trop déçu par l'attitude de gamine de son épouse, pour Richard.

Il est déjà rentré du travail lorsque sa femme arrive. Comme très souvent, elle va à la boîte aux lettres et relève le courrier. Une enveloppe volumineuse l'intrigue, surtout qu'elle ne comporte ni timbre ni adresse. En revenant dans la cuisine, son mari, qui sort de la salle de bain, lui demande :

- Du courrier ou de la publicité ?

- De la pub, et une enveloppe...

Posant le tas de prospectus sur la table de la cuisine, l'épouse garde l'enveloppe en main et va s'asseoir pour l'ouvrir. Elle contient une cassette vidéo et une page de cahier pliée en quatre. La peur au ventre, Béatrice pose la cassette, alors que son mari entre dans la pièce et voit la tête déconfite qu'arbore son épouse, puis elle déplie le papier.

Richard s'approche pour venir lire par-dessus l'épaule de sa femme, il écarquille les yeux, de plus en plus, en lisant les mots qui sont inscrits :

"J'ai besoin de dix mille euros, je peux te vendre l'originale pour ce prix. Sinon, je pourrais toujours le vendre à une maison d'édition de porno amateur. Il serait dommage que tes enfants, tes frères et sœurs, ou tes parents se rendent compte de tes merveilleux talents d'actrice. Si tu es acheteuse, laisse un torchon rouge, demain dans la journée, à la fenêtre de ta maison."

- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? commence à crier l'homme.

- Ils ont dû faire un film...

- Mais, je vais aller porter plainte, moi !

- Attends Chéri... Et s’ils envoient la cassette à maman ou à mon frère ?

- Tu ne veux tout de même pas payer une telle somme ?

À ce moment, le portable de Béatrice fait entendre sa sonnerie, si particulière, elle se lève et va chercher l'appareil dans son sac à main, elle prend la ligne et entend :

- Au fait, ton fils fait sa terminale au lycée Saint Exupéry, c'est bien ça ?

- Heu... Oui... pourquoi ?

- Tu aimerais, toi, que ses potes trouvent une cassette avec marqué dessus : la mère de Franck Dubreuil, nouvelle star du porno ?

- Mais vous êtes fou !

- Réfléchis, avant de prendre la seule bonne décision possible, pour toi...

Le correspondant raccroche en laissant la femme dans un état de stupeur incroyable. Une minute passe dans un silence de mort, puis elle se met à pleurer et finit par balbutier :

- Il dit... Il va... Distribuer des copies... À la sortie du lycée... Si on ne paye pas... Et elle part dans une plainte lugubre où son désarroi est totalement exprimé.

- Putain ! c'est pas vrai !

Richard tire une chaise en bout de table et se laisse tomber dessus. Il pose ses coudes sur la table et se prend la tête entre les mains. Sa colère est terrible, se sentant totalement impuissant, face au maître chanteur, il s'en prend violemment à son épouse et hurle :

- Tu vois où nous mènent tes conneries ! dix mille Euros ! on fait comment, là ?

- Pardon Chéri...

- Il n'y a pas de "chéri" qui tienne ! Tu picoles, tu fais la salope avec des arabes et ça fini par nous coûter dix mille euros ! T'es folle ou quoi ?

- Pardon, répète inlassablement la blonde tout en continuant à pleurer à chaudes larmes.

- T'es vraiment une connasse !

- Pardon, mille pardons...

- Et tu vas faire comment pour payer dix mille euros ? tu vas faire le trottoir peut-être ?

- Je suis mal là, n'en rajoute pas, s'il te plaît, je suis trop mal...

- Tu es mal... C'est un peu court, tu étais mal quand tu t'es dragué l'autre beur, en boîte ?

- Oh ! Je suis une conne, pardon mon Chéri...

- T'es surtout une grosse salope, qui se fait faire le cul, par n'importe quel arabe qui passe ! Oui !

- Arrête, je t'en supplie, Franck ne va pas tarder à rentrer du lycée.

- Donne-moi la cassette, finit par dire Richard, en essayant de calmer sa colère.

L'épouse, se voulant obéissante, lui tend l'objet, puis s'écroule sur la table, la tête entre ses bras, et recommence à pleurer, de plus bel.

- Reste pas à chialer ici, Franck va effectivement rentrer, alors files dans la chambre, je dirai que tu as une grosse migraine.

Béatrice se relève difficilement. En deux jours, elle semble avoir pris presque dix ans, et la lettre de ce soir, n'est pas faite pour lui plaire. Elle se dirige, d'un pas raide, vers la chambre, l'esprit préoccupé par ce qui risque d'apparaître à l'écran, lorsque son mari décidera de visionner la cassette. Toute la journée, elle n'a fait que penser à cette soirée, à ce qu'elle a fait avec ces quatre monstres, et comment elle en est arrivée là. De plus, elle ne cesse de culpabiliser sur tout le mal qu'elle a fait à son mari, et encore, elle se rend compte que le pire est à venir, maintenant.

Richard ramasse l'enveloppe, le billet et la vidéo, sort de la cuisine et va ranger le tout dans son bureau. Et, s’il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, il se doute bien que le visionnage de la vidéo, va être une épreuve déchirante pour lui. Néanmoins, étant un homme qui ne fuit pas ses responsabilités, il se fait la promesse de regarder ça, en détail, dès que son fils sera parti dans sa chambre.



La soirée est lugubre, un repas vite expédié avec le fils, l'absence inhabituelle de la mère, le père maussade qui semble sur une autre planète, bref, rien, mais vraiment rien, de ce qu'on appelle une bonne soirée. Vers vingt-et-une heures, comme à son habitude, le jeune Franck va s'isoler dans sa chambre pour travailler, Richard laisse passer quelques minutes, puis se rend dans son bureau pour prendre l'enveloppe et part dans la chambre.

Là, assise dans le lit, confortablement calée sur les deux oreillers, Béatrice regarde la télé. Mais son esprit est ailleurs, son esprit vagabonde entre souffrance et volupté, dans les souvenirs douloureux et humiliants, de cette tragique nuit, mais aussi dans les émotions, les sensations fortes, géantes, dans le souvenir de ces jouissances répétitives, de ces orgasmes tels qu'elle n'en avait jamais connu auparavant. Ce qui n'empêche que, en voyant son époux arriver dans la chambre avec l'enveloppe, ses jolis souvenirs s'envolent et elle reste avec ses peurs.

- Bon... On va admirer tes exploits maintenant…

Et l'homme vient placer la vidéo dans le magnétoscope et va se déshabiller, plus par habitude, que par une réelle envie de se coucher d'ailleurs, pour finir par se glisser dans les draps tièdes.

Béatrice tremble littéralement de peur, sans savoir exactement, ce que contient la cassette, elle se doute bien que son pauvre mari ne va pas l'apprécier, mais alors, pas l'apprécier du tout. Elle tente de prendre la main de l'homme, mais celui-ci refuse visiblement ce contact chaleureux.

En appuyant sur le bouton de la télécommande, et le temps que l'appareil se mette en route, Richard dit encore avec haine :

- Putain... Qu'est-ce que tu peux me faire chier avec tes conneries !

Le film commence, et commence fort même. Sur l'écran apparaît Béatrice, une jambe maintenue en l'air par un homme, un autre accroupi devant elle, qui semble lui faire minette et un troisième qui l'embrasse ! Mais aucun des trois ne correspond, aux souvenirs que Richard a gardés d'Ahmed, le mec qui draguait, outrageusement, sa femme en boîte. Le son est assez fort pour que l'on entende distinctement les bruits de succion, que fait l'homme accroupi, puis les premières paroles sortent du téléviseur :

- Alors vieille salope, t'aimes ça être dans les mains d'arabes non ?

- Oui...

- On va te prendre comme la vieille chienne que tu es, tu le sais ça, hein ?

- Oui...

- Viens filmer son trou du cul, bien ouvert, là.

- Comme ça, tu aimes bien te faire prendre le cul, ma salope ?

- Oui...

- Tu vas voir, on va tous y passer, dans ton cul, tu vas te régaler...

Le mari trompé est estomaqué ! Il sait sa femme quelque peu volage, voire légère, mais alors là ! Il a du mal à en croire ses propres yeux. De plus, il s'attendait à voir sa femme forcée, contrainte, par ses tortionnaires, or, pour le moment, il se rend tout de suite compte, qu'elle ne subit absolument pas de contrainte, et qu'elle est même totalement participante à l'action. Déjà dégoûté, il lâche d'un ton narquois :

- Ils devaient savoir, que tu n'as pas beaucoup de mémoire, ils t'avaient préparé des dialogues, pas trop difficiles... Et après quelques secondes passées à regarder la suite du film, il laisse encore tomber :

- Grosse pute va...

Béatrice recommence à pleurer, mais en silence cette fois.

Le film continue par le déplacement du cameraman, qui vient faire un gros plan sur l'anus de la femme. Richard ne peut s'empêcher de s'écrier :

- Non mais regarde ! Regarde ça ! Et quand je te traiterai d'enculée, tu ne pourras plus dire que c'est pas vrai !

L'épouse vient d'ouvrir, à nouveau, les yeux sur les invectives de son mari, ce qu'elle voit d'elle lui fait horreur. Puis, elle entend :

- Ah salope, t'as un trou du cul ! c'est un véritable appel au peuple, ça ! Tu dois en avoir pris des bites, de ce côté-là ! Alors salope ! Tu réponds ? Combien de fois t'es-tu fait enculer ?

- Je ne sais pas.

Richard est effaré, pourtant, et bien qu'il n'est absolument pas le cœur à rire, il remarque à nouveau :

- Encore heureux, que tu n'es pas donnée le chiffre exact !

Le film se poursuit par la mise sur la table, de la femme, avec toujours des dialogues, d'une richesse incommensurable :

- Tu vas être notre pute... T'as envie d'être notre pute, hein ?

- Oui...

- Moustapha, place-là, qu'elle puisse nous sucer, pendant qu'on va la baiser.

- Vas-y, suce, salope.

Non seulement, les images choquent le pauvre mari, mais ce qu'il entend est presque pire, il se demande comment sa femme, toujours si orgueilleuse, a bien pu se laisser humilier de la sorte. Et surtout, comment, elle a réussi à mettre sa fierté, mal placée, de côté, et, visiblement, se complaire dans cette attitude. Plus pour exorciser sa douleur que pour être vraiment odieux avec son épouse, car ce n'est pas sa nature, et que si la haine l'envahie au fur et à mesure, il reste encore incapable, pour le moment, de haïr, totalement, cette femme qui partage sa vie, il dit encore :

- Ils nous donnent la solution ! En bonne pute que tu es, tu vas pouvoir faire quelques passes, pour payer les dix mille Euros, que réclament ces salopards...

- Oh non ! Pas toi... Arrête, s'il te plaît, j'ai déjà si honte !

- Stop ! À ce que je vois sur ce film, tu n'avais pas tellement honte, samedi soir, de répondre que tu étais une pute et une enculée, si ?

Ne sachant plus quoi dire, Béatrice se réfugie une fois de plus dans les pleurs Et plonge son visage dans ses mains quand elle sent, les mains de son mari sur les siennes, et qu'elle entend :

- Non, non, c'est trop facile de faire l'autruche, regardes la pute que tu peux être, quand tu es bien prise en main...

Les images se succèdent sur l'écran, et Richard se concentre sur ce qui se dit :

- Voilà une bonne vieille salope, qui va nous servir de vide couilles, les mecs !

- Voilà ma salope, deux bites d'arabe pour toi toute seule, fais-les bien bander.

- Laisse-moi la place, que je la bourre bien, cette pétasse mariée...

Un cri...

- Vas-y mon ami, défonce-lui la chatte, à cette vieille truie salace...

Des paroles en arabe.

- C'est bon ça hein salope ? Une bonne grosse queue, qui te remplie bien la chatte, hein pétasse ?

- Allez, dis-le salope, que cette bite te fait plus de bien que celle de ton cocu de mari...

- Aie... Oui...

- Tu vas voir quand Moustapha va te la mettre dans le cul...

- Comme ça ! Les bites de ces enculés t'ont fait plus jouir, que la mienne ?

Le ton de l'époux est dur. Il a les mâchoires crispées et se retient pour ne pas donner une grande gifle, à cette salope, qu'il croyait, benoîtement, fidèle.

- Ils me forçaient...

- Tu parles ! T'as l'air vachement consentante, pour une femme forcée tout de même... Le ton est très ironique et l'homme affiche un sourire mauvais aux coins des lèvres. La haine qui monte en lui, commence à transpirer par ses pores.

Le film se poursuit :

Jurons arabes...

Grands cris...

- Moi, je vais t'enculer, vieille bâtarde...

Orgasme de Béatrice.

- Non, attends, ne jette pas ta capote, va-lui faire boire ton jus de couilles...

- Tient ! Tu as appris à avaler, toi, d'un coup ? Là, même dans le ton, on ressent toute la haine qui gagne le pauvre mari jaloux. Les images lui font un mal de chien, mais il est décidé à regarder jusqu'au bout, à boire le calice jusqu'à la lie.

Le film se poursuit :

Moustapha prend le menton dans sa main et force Béatrice à ouvrir la bouche, puis, il amène le réservoir de plastique juste au-dessus, et laisse couler son sperme dans la bouche.

- Régale-toi, de ce jus d'homme, avales tout et n'en perds pas une goutte, salope.

Gros plan du foutre qui coule de la capote pour atterrir sur la langue.

- Voilà, boîte à bites à tout bu... Elle est bonne ma crème, hein ?

- Hum...

- Vient filmer l'entrée de ma teube dans son cul.

- J'arrive, attends...

Paroles en arabe.

La queue filmée entre dans l'anus de Béatrice.

Grand cri de douleur.

- Effectivement, je ne vois pas vraiment ce film arrivant chez ta mère... T'es contente de toi au moins, salope va...

La pauvre épouse redouble ses pleurs, et, une fois de plus, essaye de se soustraire aux images terribles, en s'enfouissant le visage dans ses mains.

- Non, je t'ai dit ! Tu as fait, tu regardes maintenant... Et arrête tes pleurnicheries, ça avait l'air de bien t'amuser, à ce moment-là...

Le film continue :

Gros plan, trois doigts dans la chatte et une bite dans le cul.

Réflexion en arabe...

- T'as vu, bâtarde de truie, t'as tous tes trous d'occupés !

Cris violents...

- Tu prends ton pied hein ! Vieille salope…

- Regardez, elle a une bite dans le cul et trois doigts dans la moule, et je peux encore en mettre un de plus !

- Ne jette pas ta capote ! on lui fera bouffer après...

Béatrice jouit dans un concert de cris...

Râle d'un des hommes...

- Qu'est-ce qu'elle est bonne, cette vieille pute ! Tu sens mon foutre, salope ?

- Hum, hum...

- Elle le sent et elle va même y goûter, va-lui vider ta capote, dans la gueule, à cette morue.

- Ben dit donc, ce sont des poètes, tes amis arabes...

- Pitié... pitié Chéri... J'ai si honte de moi...

- Et il était bon au moins, ce sperme que tu buvais ?

- Pitié... Et la pauvre femme éclate, à nouveau, en sanglots.

- Silence ! je suis sûr que ce petit film me réserve encore quelques surprises, alors fermes ta gueule... Morue... Puisque c'est comme ça que tes amis te nomment...

Sur le poste, on peut voir un homme, de dos, contournant la table...

Béatrice ouvre sa bouche et accueille le sperme qui coule...

- Ouais... Restes comme ça Ali, je fais un gros plan de cette bouffeuse de foutre.

La femme pousse de petits cris, qui sont déformés par sa bouche pleine...

- Prends cette vieille enculée par-derrière, je viens te filmer.

Béatrice se pâme...

Gros plan sur la bite qui va-et-vient dans le cul...

- Toi non plus, tu ne me jettes pas la capote quand elle est vide...

- Lave-moi la teube salope...

Béatrice commence à se caresser le clitoris...

Paroles en arabe...

- Vas-y, branle-toi bien, vieille pute...

L'homme s'affale sur le corps de Béatrice...

- Va lui faire boire ton foutre.

Gros plan sur cinq doigts qui forment un cône de chair et s'enfoncent dans le sexe.

Grand cri...

- Hé bien ma salope ! Quand je pense à tout le cinéma, que tu me fais... Oh pardon ! J'oubliais ! maintenant que tu es une véritable actrice X...

- Pardon... Le ton est implorant, la pauvre épouse se sent humiliée comme jamais, même lorsqu'elle a été contrainte d'uriner devant ses bourreaux, elle n'avait pas ressenti pareille humiliation.

Le film se poursuit :

Pilonnage du sexe par les doigts, bruits de clapotis...

- Branle-toi le clito, salope.

Elle s’exécute...

- Continue à te branler, qu'on te filme...

Vue générale du corps de la femme et des mains qui s'en occupent vicieusement...

- Maintenant, suce-moi, salope, c'est ta récompense.

- Branle-toi en même temps, vieille traînée.

- C'est bon hein ! Des bonnes bites d'arabes qui te font bien crier, hein !

Laissant passer quelques secondes, le mari fini par demander :

- Au fait, traînée ! C'est bon les bites d'arabes ?

Les images continuent à défiler sur l'écran :

Un homme se branle devant la bouche ouverte...

- Tient ! prend ça dans la gueule, grosse pute...

Grands cris de jouissance de Béatrice.

- Filme bien tout ça, qu'on ait des preuves.

- T'inquiètes pas, je n'en perds pas une miette, d'ailleurs, je vais faire un gros plan sur sa gueule.

- Relève la tête et fixe bien l'objectif, que l'on voit bien, la salope que tu es.

La blonde s'exécute docilement.

- C'est bien pétasse, tu vas dire à la caméra comment tu t'appelles, interroge Moustapha.

- Béatrice Dubreuil.

Quand il entend ça, Richard manque de s'étouffer. Jamais, au grand jamais, il n'aurait pu imaginer, que son épouse soit capable de tels actes. Se concentrant, il tend encore l'oreille et entend :

- Tu fais quoi dans la vie ?

- Je suis secrétaire à la mairie.

- Ton mari sait, que tu es une pute pour arabes, comme ça ?

- Non...

- T'as des enfants ?

- Oui...

- Quel âge ?

- Marc a vingt ans et Franck a seize ans...

- Ils font quoi ?

- Marc travaille, Franck est au lycée.

- Et ils se doutent que leur mère est une vraie traînée ?

- Ben non...

- Ça va ! Pour le moment, on se fout de son pedigree, à cette vieille connasse en chaleur, moi, je veux qu'elle se doigte devant le caméscope, pour faire un bon film !

- T'as entendu, salope, mets-toi les doigts dans la moule.

Richard commence à trembler, tant l'émotion est forte. Non seulement sa putain de femme le trompe, fait du X avec des arabes, mais en plus, elle dévoile sa vie privée, mettant ainsi en jeu leurs enfants, et tout ce qu'ils ont construit ensemble. Il se sent trahi et a une soudaine envie de frapper son épouse. Néanmoins, essayant de se contenir, il demande d'un ton le plus neutre, qu'il puisse pour le moment adopter :

- As-tu pensé à nos enfants, à ce moment-là ?

- Franchement... Non...

Ne pouvant plus se retenir, il ferme son poing droit, et, sans regarder cette femme, qui vient de lui manquer de respect, comme il n'aurait jamais pu imaginer, que cela soit possible, il assène un coup de poing sur la joue gauche.

Le choc est violent, mais Béatrice est inerte, sans broncher, elle encaisse et se remet à pleurer, cette fois, douleur et sentiment de honte mêlés.

- Ils ont raison, t'es qu'une vieille pute en chaleur...

Sur le téléviseur, on peut maintenant, voir la femme, qui porte sa main droite à son sexe et commence à y faire pénétrer trois doigts, en fixant l'objectif...

- Ouais, comme ça... Ouvre-toi bien la chatte, salope.

La femme écarte ses doigts et dilate sa chatte.

Un homme lui soulève les jambes, lui écarte les fesses, puis applique l'extrémité du plug contre la rosette.

- Fais-nous un gros plan sur son trou qui pète...

En moins de deux secondes, l'objet est planté dans l'anus.

Un cri d'effroi puis un bruit sourd.

- Quand elle supportera ça sans gueuler, elle pourra se faire enculer par un éléphant !

- Fin psychologue, ton ami arabe, il a senti qu'après les arabes, tu passerais aux animaux... Putain ! Mais qu'est-ce que j'ai fait au ciel, pour avoir une telle traînée ! Merde ! Et Richard commence à avoir les yeux embrumés, par des larmes.

- Je ne sais plus comment te demander pardon... Mais je t'assure que c'est toi que j'aime... Je suis sûre qu'ils m'ont droguée...

- Ben tient ! L'excuse de l'alcool ne te suffit plus maintenant ? Ferme-ta gueule ou je t'en remets, une salope…

Ne sachant plus comment réagir, la pauvre femme fixe les images qui passent sur le petit écran, elle se revoit ainsi attrapée par les bras et descendue de la table...

- Marche un peu dans la pièce, qu'on voit comment tu t'en tires.

- Non, je ne veux...

- Ta gueule pouffiasse, quand on te faisait le cul, pour ton petit plaisir de vieille bourge, tu faisais moins la fière...

- Mais vous n'avez...

- Ferme ta gueule, sinon on te fout une de ces raclée, que tu t'en souviendras toute ta vie de pute...

Un homme lui fait glisser sa robe. Elle se voit marcher à petits pas, vers le canapé...

- Reviens ici, maintenant, vieille chienne.

Elle revient vers la caméra...

Un homme tire une chaise en arrière.

- Viens t'asseoir ici...

Béatrice s'assoit...

Encore quelques mots en arabes...

- Tu vas nous laisser ton numéro de téléphone fixe, ma pute...

- Mais...

- Pas de "mais" qui tienne, tu nous donnes ton téléphone, un point c'est tout.

Un stylo et une feuille de papier sont posés sur la table, devant elle.

- Voilà, tu nous laisses ton numéro, qu'on puisse t'appeler, quand on aura envie de se vider les couilles.

- J'm'en souviens plus...

- Attention ! On vérifie tout de suite, et si ce n'est pas le bon numéro, on t'attache et te fouette, jusqu'à ce que tu finisses par donner le bon... Te voilà prévenue, pauvre conne...

Elle note son numéro sur le papier.

Des paroles en arabe puis, quelques instants de blancs sonores.

- Bien, une vieille bourge comme toi, ça doit avoir un portable, allez, tu le notes aussi.

Elle note à nouveau...

- Pour le cas où il faudrait venir te chercher, tu vas nous noter également ton adresse exacte.

Elle note encore...

- Et le code de la carte bleue ? Cette fois, la voix de Richard est terrible. Il attend quelques secondes, puis poursuit :

- Tu me diras, ils auraient eu plus de mal à tirer dix mille Euros, avec la carte !

Le film continue :

- Parfait ! Nous, on a bien mérité un bon whisky, tu vas nous le servir.

- Mais...

- Dans le bar du meuble, allez, magne-toi le cul !

Des phrases en arabes...

- Je peux avoir ma robe ?

- Non, je la garde en souvenir, on te ramènera chez toi, mais nue.

- Mais !

- J'ai dit, non, connasse !

Une grande claque sonore.

- Mets--toi à genoux devant moi, salope.

La femme s'agenouille.

Des paroles en arabe...

L'homme fait boire la femme...

- Boit pétasse, comme ça, quand on te lâchera, devant chez toi, nue comme la grosse pute que tu es, tes voisins pourront se rendre compte, que tu es aussi une poivrote...

Béatrice est violemment repoussée et tombe par terre.

- Va chercher les capotes, qui traînent sur la table, vieille pute.

L'objectif suit la femme qui se déplace en faisant un gros plan sur l'anus et le plug qui s'y trouve enfoncé.

Rires...

Elle revient avec les préservatifs.

- Mange-les ! Je veux que tu les gardes en bouche, jusqu'à ce qu'on te ramène chez toi, ainsi, tu auras la véritable haleine des putes, en fin de soirées...

- Non !

- Ta gueule, sinon t'en prends une, et une bonne encore... Si ça se trouve, ça excitera, ton mari !

- Pitié...

- Pas de pitié pour les vieilles putes, qui trompent leur mari ! tu restes debout devant nous, tu gardes les capotes en bouche et tu la fermes, les hommes boivent, toi, tu trinques, compris ?

- Oui...

- Salope ! c'est donc ça que tu crachais, quand je t'ai recueilli !

Béatrice est prise de convulsion, tant ce qu'elle voit, la choque, pourtant, elle sait pertinemment, que tout ce qu'elle a vu, tout ce que son mari a vu, n'est que réalité. Dans une longue plainte, elle balbutie encore :

- Si tu savais... Comme je regrette...

- Bouffer les capotes ! J'y crois pas !

Les images se remettent à défiler, après un léger blanc, indiquant qu'il y a eu arrêt de la prise de vue.

Gros plan sur l'entre-jambe de Béatrice, en plan fixe.

Elle pisse pendant une bonne minute, puis finit par se pisser dessus.

Nouveau blanc, le caméscope a été coupé, puis rallumé.

Nouvelles séquence, Béatrice en train d'éponger sa propre urine.

Gros plan sur son visage.

- Ouvre-la bouche, que je vois que tu as toujours tes capotes...

Elle se remet debout.

- Tourne-toi et penche-toi en avant, que je vois une fois encore, si le plug est bien en place.

Elle se tourne et se penche en avant.

- Je suis sûr que ton mari va apprécier de te retirer ton plug, tout à l'heure. Remarque, ça lui donnera peut-être quelques idées neuves, pour te dresser... Bon, allez les gars, on ramène cette vieille pute chez elle, j'ai envie de me coucher et de dormir un peu.

Béatrice se redresse et se dirige vers la table, elle est bloquée.

- À poils ! je t'ai dit que je te ramène à poils, t'as pas encore compris ce que veut dire : À poils ?

- Pitié...

Une grande gifle.

- Tu voulais te faire des arabes, bon, on t'a fait jouir, bon alors ! Maintenant, ce sont nos conditions, un point c'est tout !

- Mais je ne peux pas...

Une nouvelle gifle.

- À poils, comme la vieille pute que tu es !

Fin du film.



Richard ne peut décrocher son regard de l'écran noir, zébré de fins traits blanchâtres. Il reste perdu dans ses pensées, à se demander comment la femme, avec qui il vit depuis presque trente ans, a pu se laisser aller à de tels actes ? Comment cette femme fière et orgueilleuse, a pu être humiliée de la sorte ? Comment cette femme réfléchie, habituellement, a bien pu mettre ainsi en péril leur couple ? Comment cette femme a pu aller, jusqu'à oublier ses propres enfants ?

Et si les images qui défilaient sur l'écran, lui amenaient une haine et une violence, dont il ne se serait jamais cru capable, envers son épouse. Maintenant, cette haine a fait place à un dégoût, un profond dégoût. Il se relève et va sortir la cassette du magnétoscope.

Béatrice pleure. Quand elle voit son mari reprendre la vidéo et se diriger vers la porte, elle supplie encore :

- Pardon mon chéri, ne me laisse pas, je t'en prie, je suis trop mal là...

- Tu me dégoûtes...

- Non ! Pitié ! Comment puis-je réparer mes fautes ? Pitié !

- Je ne sais pas, je ne sais même pas si c'est possible, en fait...

- Oh si ! Il le faut... Je t'aime et je veux réparer, je t'en supplie, crois-moi.

Mais l'homme n'écoute déjà plus et sort de la chambre. Il se rend dans son bureau et range précautionneusement la vidéo. Il prend un roman policier et commence à lire. Son esprit est ailleurs, le livre ne le captive pas. Il entend sa femme pleurer à nouveau et se demande si effectivement, elle pourrait racheter ses fautes, et comment.

Les images qu'il vient de visionner tournent dans sa tête, et chaque image est une source d'humiliation pour lui. Bientôt, cette haine sourde revient le hanter. Il pose son livre, se relève et retourne dans la chambre.

- Je ne sais plus comment te demander pardon. Implore l'épouse avec sa voix cassée par les pleurs et ses yeux rougis.

- Pour commencer, je veux voir ton trou du cul...

- Hein !

- Tourne-toi et montre-moi ce trou du cul !

Ne voulant pas envenimer une situation, qu'elle a tout de même provoquée, Béatrice replie le drap et se tourne sur le ventre.

- Écarte les jambes.

Docilement, Béatrice tend ses jambes et les écarte, dévoilant ainsi impudiquement son anus brun, légèrement fripé et encore ouvert, suite au traitement du plug, de l'avant-veille.

- Hum ! Le ton est ironique. Quelques secondes s'égrainent puis Richard enchaîne :

- Je te signale que tu as encore le trou du cul ouvert !

- Je m'en doute, je le sens encore.

- Finalement, ce sont tes amis qui avaient raison, un trou bien ouvert, entre tes petites fesses flasques, ça fait tout de suite plus pute !

- Oh non ! Pas toi, pitié, ne me traite pas de pute, mon Chéri.

- Dis donc ! Qui est-ce qui s'est fait filmer l'autre nuit ? Toi ou moi ?

- Aide-moi, je t'en supplie !

- Bien sûr... Et comment va-t-on faire pour payer cette somme ?

- Je vais prendre un crédit à mon nom, je te promets de faire des heures supplémentaires, pour le rembourser... Toute seule.

- Là, c'est clair ! Il n'est pas question que toute la famille paye tes turpitudes !

- Non, bien sûr, je me rends bien compte...

- Tais-toi ! on n'est pas là pour parler gros sous, tu veux pouvoir me demander pardon, c'est bien ça ?

- Oui chéri...

- Hé bien, pour commencer, tu vas dormir avec le god dans le cul.

- Oh non ! Pas ça !

- Tu préfères le divorce pour faute ?

- Non ! Cette fois c'est un véritable cri de désespoir, qui sort de la gorge de la pauvre femme.

- Bon alors, à partir de ce soir, tu dormiras tous les soirs, avec le god dans le cul...

- Oh non !

- Ferme-la ! Vieille pouffiasse en chaleur...

Sa culpabilité est telle que Béatrice finit par se taire et par accepter, ce que son époux exige.

L'homme va prendre le plug dans l'armoire, là même où il l'a caché le dimanche matin. Il le jette sur le lit, juste à côté de la tête de son épouse, et annonce :

- Tu vois, je suis moins dégueulasse que tes amis arabes, moi, je vais aller chercher un peu de vaseline, pour que tu ne souffres pas trop. Puis, il sort de la chambre.

La pauvre femme se sent salie à nouveau, comme lorsqu'elle a été obligée d'uriner devant ces monstres. Elle pense aussi beaucoup à cette fichue cassette, à tout le mal qu'on pourrait lui faire, à elle, en la diffusant, mais aussi à sa famille, pour son mari, c'est déjà fait. Elle se rend compte de la douleur qu'il éprouve, elle sait pertinemment qu'elle l'a trompé au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer, et cette idée lui est insupportable. Elle entend la porte de la chambre s'ouvrir.

- Voilà, je vais m'occuper de ton cul de putain...

- S'il te plaît ! Pas ce mot-là...

- Si ! Justement ! Et peut-être même que cela te manquait, que je ne te traite pas de pute !

L'homme s'approche du lit, ouvre le tube de vaseline et prend le gros plug en main. Il dépose le produit sur le bout de l'objet, puis sur sa partie la plus enflée.

Béatrice Ne bouge pas et ferme ses yeux. Se souvenant parfaitement de la douleur qu'elle a ressentie, deux jours auparavant, lorsqu'elle fut pluggée pour la première fois de sa vie, elle essaye de se calmer et de se persuader que cette fois, son anus étant encore ouvert, elle ne ressentira pas la même brûlure.

Maintenant que le jouet de caoutchouc est bien enduit de vaseline, il se baisse pour être à la hauteur du lit, prend la base de l'objet de sa main droite et écarte les fesses plates de son épouse. Richard présente le bout du plug sur le sphincter, puis dit :

- Rappelle-toi ton tournage.

À ce moment, il appuie fortement sur l'objet, pour le faire entrer.

- Aie ! Tu me fais mal là !

- Cambre-toi salope, cambre-toi bien... Puis il appuie à nouveau, mais cette fois de toutes ses forces et le plug rentre, en entier, dans l'anus.

La pauvre femme ne peut s'empêcher de pousser un cri de douleur, à l'introduction de ce corps étranger, qui lui déchire les entrailles.

- Ne crie pas ! Franck va se demander ce qui se passe ici !

- Mais ça me brûle... Ça me brûle !

- Ta gueule putain... Samedi soir, tu faisais bien moins de simagrées.

- J'ai mal là, Richard... Pitié, ne sois pas aussi pervers que ces salopards, s'il te plaît mon Chéri, implore encore la blonde.

- Ferme-la et essaye de dormir, moi, je vais dans mon bureau, j'ai pas vraiment envie de dormir, avec une mangeuse de capotes usagées.

Terriblement humiliée par ces dernières paroles, Béatrice se remet à pleurer, une fois encore. Bientôt, elle entend la porte de la chambre s'ouvrir, puis se refermer. Et comme la vive brûlure qu'elle vient de ressentir, commence à s'estomper, elle n'ose pas faire ressortir le plug, de peur d'avoir, à nouveau, très mal. Elle reste ainsi, sur le ventre, les fesses à l'air, le cul rempli par le gros jouet de caoutchouc, à attendre le retour de son mari.

Une bonne demi-heure plus tard, alors que l'époux n'est pas revenu dans le lit conjugal, elle s'endort.

Le lendemain matin, vers six heures trente, Béatrice se réveille seule dans son lit. Elle est toujours sur le ventre, et très vite, elle reprend conscience de la présence du plug dans son anus. Elle commence à paniquer et cherche à se lever, mais elle est contrainte de faire très attention, aux mouvements qu'elle fait, pour éviter des douleurs, par trop fortes.

C'est une nuit blanche qu'a vécu Richard. Il a vagabondé de séries télévisées en revues diverses, en passant par des visites de sites internet, mais le sommeil n'a jamais été au rendez-vous. En permanence, il revoyait son épouse avec les quatre hommes, il la revoyait se faire prendre, uriner devant eux, marcher avec son plug, sucer, se masturber sur commande, tout un tas de choses, dont il aurait bien eu envie. Des jeux, que sa femme lui refusait, jadis. Et là, cette nuit-là, elle a autorisé des inconnus à faire, ce qu'elle lui refusait toujours. La haine sourde est toujours présente, mais aussi une énorme jalousie. Il entend bientôt des bruits venant de la chambre conjugale attenante. Il se lève et s'y rend.

- Ma putain a bien dormi ?

- Oh chéri ! Tu ne vas pas recommencer ?

- Allez salope, sur le ventre que je te retire le god.

Comprenant, malgré qu'elle ne soit pas encore très bien réveillée, que son mari est encore très en colère, et tenant à aplanir tout problème, de manière à éviter un conflit dès le matin, docilement, Béatrice s'allonge sur le ventre et écarte ses jambes en grand.

L'homme vient s'asseoir sur le bord du lit, s'empare de la base du plug et tire fermement dessus.

- Aie ! Mais ça va pas non ! Ça fait mal !

- Et de te voir, en reine du porno arabe amateur, tu ne crois pas, que ça fasse mal aussi ?

L'épouse, humiliée une fois de plus, ne répond plus rien. Elle reste dans sa position, à penser au désastre, que ses frasques ont pu amener. Son anus est béant et ses fesses marquées, par la base du plug, qu'elle a porté toute la nuit.

Richard, contemplant le cul de sa salope de femme, pose le plug près de sa tête, se lève et dit :

- C'est vrai, que tu vas bientôt pouvoir te faire enculer, par un éléphant, tu penses lancer ta carrière cinématographique dans la zoophilie ?

- Je t'en prie, c'est déjà suffisamment dur pour moi, en ce moment, Chéri.

- Pas pour moi, si tu veux ! Bon ! Lève-toi et va laver le god, il y a ta merde dessus ! Il faut qu'il soit propre pour ce soir...

Le mari sort de la chambre et se dirige vers la cuisine, pour préparer son petit déjeuner.

La vive douleur s'estompe peu à peu. Mais au moment où Béatrice pense se lever, une fulgurante envie de déféquer la prend. Elle se lève d'un bond et court aux toilettes.

Lorsqu'elle entre dans la cuisine, elle tente de faire un gentil bisou à son mari, mais celui-ci détourne la tête. C'est donc excédée, qu'elle va s'asseoir en face de lui. Puis, essayant de combler le vide du silence qui les entoure, elle annonce :

- Faut pas le laisser toute la nuit, le god, ce matin, j'avais des fuites...

- Faudra t'y habituer. Le ton est sec, l'homme se lève en disant encore :

- Et tâche de penser au chiffon rouge, j'ai pas envie que mes fils voient leur vieille pute de mère, à la télé.

La semaine passe. Tous les soirs, Richard plugge sa femme, qui ne lui résiste pas, et tous les matins, il lui retire le jouet horrible. Béatrice souffre toujours autant, à l'introduction et à l'extraction de l'objet, mais elle a appris à n'en rien dire.



Le vendredi soir, alors que le couple n'avait plus aucune nouvelle du maître chanteur, et qu'il commençait à se dire que l'ignoble bonhomme, n'avait peut-être fait toutes ces démarches, que pour les effrayer. Béatrice trouve une nouvelle enveloppe, sans nom, dans la boîte aux lettres.

Richard, à qui elle vient de remettre la lettre, l'ouvre et la lit à voix haute :

- Allez au parking de la gare mercredi prochain à vingt heures. Descendez au troisième sous-sol, laissez un sac "auchan", bien fermé, contenant l'argent dans la poubelle, près de la porte de sortie de secours, et repartez. Je connais vos voitures et vos visages, si vous tentez de rester, vos enfants recevront de jolies vidéos.

- Oh non ! C'est pas vrai !

- Voilà où nous mènent tes conneries...

- Qu'est-ce qu'on va faire ?

- Toi ? Prendre un crédit !

Béatrice se met à pleurer, autant de rage contre le maître chanteur, que contre elle-même.

- J'ai une idée, annonce le mari.

- Laquelle ? Demande l'épouse en reniflant bruyamment.

- Nous connaissons le lieu de l'échange, mais il nous connaît et connaît nos voitures, je vais donc louer une petite voiture, mettre une perruque et une fausse moustache, et j'attendrais qu'il vienne prendre l'argent, pour le suivre et savoir qui est ce monsieur.

- Mais, ça peut être dangereux !

- T'as vraiment dix mille Euros à perdre ? Sans compter, qu'il ne nous parle pas un instant de la cassette originale, et s’il voulait plus ensuite ? On ferait quoi ?



Le soir fatidique arrive enfin, Béatrice a emprunté la somme pendant le week-end, et a pris son après midi, pour aller retirer en liquide, le montant. Même en billet de 100 Euros, c'est un joli paquet.

Vers dix-huit heures, Richard rentre à son tour, il vient de louer une petite voiture bleue, qu'il a garé deux rues plus loin, pour plus de discrétion.

Leur fils étant déjà rentré du lycée, le couple discute peu. Le mari prend deux sacs "auchan", dans le premier, il place l'argent entouré de plusieurs gros élastiques, dans le deuxième, il met la moustache postiche, la perruque frisée et une paire de lunette, légèrement foncée.

À dix-neuf heures quinze, Béatrice prend le sac plein de billets, sort sa voiture et part en direction du centre-ville, et se gare près de la mairie pour attendre l'heure du rendez-vous. Le mari reste à la fenêtre et vérifie, que personne n'observe la maison.

À dix-neuf heures trente, l'homme, munie de son sac de grande surface, sort de chez lui, à pied et va prendre sa voiture de location. Il démarre et se rend directement au troisième sous-sol du parking. Là, une fois garé, de manière à voir parfaitement la poubelle indiquée, il téléphone à sa femme pour lui annoncer, qu'il est en place.

À dix-neuf heures cinquante-cinq, l'épouse repart de son stationnement et arrive à vingt heures quatre, devant la poubelle du troisième sous-sol. Là, laissant son moteur tourner, elle descend de sa voiture avec le sac et le met comme convenu dans la poubelle. Puis, elle repart et rentre chez elle.

Richard n'attend pas très longtemps, quelques minutes plus tard, trois nord-africains entrent par l'accès gare. Ils se dirigent directement sur la poubelle. Maintenant les trois hommes sont autour de la poubelle ouverte et le mari observe, mais ne voit pas exactement ce qu'ils bricolent. Un instant plus tard, les trois hommes partent dans trois directions différentes, chacun portant un sac auchan à la main.

Richard comprend l'astuce, il réfléchit très vite et décide de suivre l'un des trois au hasard. Il sort de la voiture et se dirige vers l'accès gare. L'homme devant lui marche d'un bon pas, et quand il attaque les escaliers, Richard se précipite pour ne pas le perdre. Il voit l'homme arrivé en haut des escaliers et se diriger vers la sortie de la gare. À son tour, il sort de la gare, mais il ne peut que constater que l'homme monte dans une vieille voiture qui démarre très vite. D'où il se trouve, Richard ne peut pas lire la plaque d'immatriculation. Il reste un instant figé sur le pas de la gare, puis décide de rentrer chez lui.

Une autre semaine passe sans que le couple n'est de nouvelle du maître chanteur, mais ils n'en reçoivent pas pour autant, la fameuse cassette originale promise. Les soirées sont lugubres, Richard n'a toujours pas digéré que sa femme le trompe, et souvent, les soirs, il regarde le film, ce qui n'est pas pour calmer sa haine.

De même pour Béatrice, le fait d'être pluggée tous les soirs, jusqu'au lendemain matin, est là pour lui rappeler sa faute, et cette faute la hante effectivement, surtout que maintenant, il y a une somme d'argent assez conséquente, qui est en ligne de compte. Et, connaissant son mari qui, sans être pingre, est tout de même assez près de ses sous, elle sait qu'elle n'a aucune aide à attendre de lui, sur le plan pécuniaire.



Le jeudi soir, vers dix-huit heures trente, le portable de la blonde sonne. Ne recevant que rarement des appels, sur cet appareil, le couple échange un regard anxieux. Béatrice s'empare du téléphone et prend la communication. Tout de suite, elle reconnaît la voix du maître chanteur et fait signe à son époux de la suivre dans la chambre.

Le correspondant commence d'une voix ironique :

- Au fait, merci pour l'autre soir... Mais j'ai encore de gros besoin...

- Non ! Vous deviez nous donner l'originale !

- Écoute salope, je ne suis pas un monstre et je ne veux pas vous mettre sur la paille, mais tu dois comprendre que j'ai aussi besoin d'argent...

- Et vous ne pouvez pas travailler comme tout le monde ?

- Mais pour les bourges de ton espèce, on est juste des bêtes...

- Ça va pas non ! Je ne suis pas raciste, moi !

- Écoutes vieille pétasse, j'ai besoin de mille Euros et tu vas les gagner pour moi... Je connais un vieux monsieur, plein aux as, je lui ai montré la cassette de tes exploits, et il est prêt à me donner cette somme, s’il peut te rencontrer...

- Mais ! Je ne suis pas une pute !

- Quelque part... Si !

Perdant son sang-froid, Béatrice, de rage, coupe la communication et commence à pleurer.

Le téléphone cellulaire sonne à nouveau. Richard s'empare de l'appareil et prend la communication.

- Allô ? dit une voix avec un accent maghrébin prononcé.

- Que voulez-vous encore ? Répond sèchement Richard.

- Que votre vieille pute me rapporte mille Euros, c'est tout...

- Pour commencer, vous nous devez une cassette, il me semble que vous avez touché votre argent, non.

- Oui... Mais j'ai besoin, maintenant, de mille euros...

- Vous vous imaginez quoi ?

- Écoutez, vous n'êtes pas en position de négocier. J'ai besoin de votre vieille pouffe, j'ai un client pour elle à mille euros.

- Mais vous prenez ma femme pour une prostituée !

- Oui... Pourquoi, vous la prenez, vous, pour une sainte ? Assez discuté, j'ai besoin de votre pétasse demain soir à vingt-deux heures trente, sinon je distribue des cassettes pornographiques et des photos, et je commence par le lycée de votre fils Franck.

- Ordure !

- Si vous réussissez à la convaincre, de faire son premier client, demain soir, vous laissez un chiffon rouge à la fenêtre, demain.

Et le maître chanteur raccroche, laissant Richard avec un goût amer en bouche, le regard dans le vague et une grimace de haine, qui déforme son visage.

- Chéri, que t'as dit ce salaud ? La voix de Béatrice est implorante et elle voit, pertinemment, que son mari est perdu dans ses pensées.

Quelques secondes passent, l'homme tourne très doucement son regard vers sa femme, la fixe dans les yeux, puis, laisse tomber d'une voix sourde :

- Demain, tu découvriras ce que c'est ; que d'être une vraie putain...

- Oh non ! et l'épouse se met à crier à son mari :

- Salaud !

Richard donne une grande gifle à sa femme, puis, avec la même voix sourde, toujours en la fixant droit dans les yeux, qui commencent à se mouiller, il poursuit :

- Voilà où nous mènent tes conneries, salope ! Ah, t'avais le feu au cul, l'autre soir, maintenant, tu répares, je ne veux pas que mes enfants apprennent qui tu es réellement. Puis, il sort de la chambre, laissant Béatrice seule en pleurs.



Le petit déjeuner est lugubre, comme les autres jours, Béatrice a été pluggée pour la nuit, son époux a été dormir dans son bureau, et ce matin, il n'a pas lâché un seul mot, même quand il est venu retirer le plug. Juste avant qu'il ne parte travailler, il regarde sa femme d'un air mauvais et précise :

- Surtout, tu n'oublies pas le chiffon rouge à la fenêtre.

La mort dans l'âme et après avoir longuement hésité, la pauvre femme finit par mettre le tissu à sa fenêtre. Puis, elle se rend à la mairie.

Le soir, en rentrant du travail, et pour éviter de croiser le regard réprobateur de son mari, Béatrice se met à faire son ménage, dans la chambre à coucher. Vers dix-huit heures, son portable sonne et elle décroche.

- Allô ? fait la voix que la blonde commence à reconnaître, du premier coup.

- Oui...

- Ce soir, vingt-deux heures, devant la base nautique du lac, nue sous un manteau, juste des bas et un porte-jarretelles.

- Mais ! Il fait trop chaud pour mettre un tel manteau !

- Tu peux venir toute nue si tu veux, du moment que tu portes des bas... Et le correspondant raccroche.

À ce moment, Richard entre dans la chambre, car il a entendu le téléphone sonner. Il fixe sa femme et demande d'une voix sans compassion :

- Alors ?

- Le salopard veut que je sois à vingt-deux heures devant la base nautique, juste mes bas sous mon manteau ! Je ne sais pas si je vais y aller...

- Et comment encore que tu vas y aller ! Il n'est pas question que mes enfants pâtissent de tes turpitudes !

- Mais tu te rends compte ? Si on me voyait...

- Les gens diraient que tu es une vieille pute... Ça tombe bien, c'est justement le cas. Richard tourne les talons et sort de la chambre.

Après le repas en famille, une fois la cuisine débarrassée et que Franck est parti dans sa chambre, le mari laisse tomber, d'un ton sans appel :

- Va-te préparer morue.

Dans une tristesse infinie, la blonde sort de la pièce et se rend dans la chambre à coucher. Là, elle se met nue, passe son porte-jarretelles noir puis des bas noirs eux aussi. Elle sort son manteau d'hiver de la grande armoire, qui occupe presque tout un pan de mur de la pièce, et c'est à ce moment, que son époux entre.

- Fais voir...

Béatrice pose son lourd manteau sur le lit et se tourne vers son mari, droite, les bras le long du corps, statique.

- Tu as des poils qui repoussent sur ta chatte de salope... Allonge-toi sur le lit, je reviens.

- C'est pas le moment !

- Ta gueule, la pouffiasse... J'ai une pute en guise de femme, au moins, qu'elle soit présentable !

- Attends hé !

Sans se préoccuper de ce que veut dire son épouse, le mari sort de la chambre, va dans la salle de bain. Là, il s'empare de son blaireau, le passe sous l'eau très chaude, puis le charge de son savon à barbe. Il prend son rasoir, une serviette et retourne dans la chambre.

Pendant ce temps, la pauvre femme s'est allongée sur le lit. Ses yeux sont embués de larmes. Elle aimerait se sentir soutenue, aidée par cet homme, qui était, jusqu'à cette horrible soirée, un homme compatissant, sympathique, à son écoute et toujours prêt à l'aider. Or, aujourd'hui, il lui semble que tout cela est fini et bien fini. Elle ne reconnaît plus son époux, jamais elle n'avait été giflée, jamais elle ne l'avait entendu l'injurier, jamais elle ne l'avait connu méchant. C'est certainement, plus tout ça encore, qui lui donne ce profond mal au cœur, plus encore que sa haine envers ses tortionnaires, plus encore que le dégoût d'elle-même, elle se sent responsable de ce séisme dans son couple, et ça la rend malade.

- Écarte les cuisses, que je te rase la moule...

Toujours docilement, et bien que cela lui soit des plus désagréable, elle exécute l'ordre, qu'elle vient de recevoir.

Sans un mot, Richard s'assoit sur le bord du lit et badigeonne le sexe de sa femme de savon. Il pose le blaireau ensuite sur la table de chevet, et retire la protection du rasoir. Il ne prend pas moins de cinq minutes à raser précisément le pubis, mais aussi le bord des lèvres. Il finit par essuyer les quelques restes de marques de savon et vérifie minutieusement son travail.

Durant toute l'opération, la blonde ne bronche pas. Néanmoins, elle ressent un certain malaise, car son mari opère sur elle, comme s’il s'agissait d'une parfaite inconnue, sans douceur, sans mot tendre, rien. Elle voit son époux s'essuyer les mains, regarder sa montre, et elle s'entend dire :

- Allez vieille pute, au boulot maintenant. L'homme se lève et sort de la pièce avec ses ustensiles.

Béatrice se lève à son tour, attrape son manteau d'hiver et va rejoindre son mari, qui l'attend dans la cuisine.

Toujours dans un silence religieux, l'homme ouvre la porte qui donne sur le sous-sol et descend les quelques marches. Il ouvre la porte du garage et monte dans la voiture.

Les yeux pleins de larmes, l'épouse soumise, monte à son tour dans le véhicule. Alors que la voiture démarre et sort du garage, après avoir reniflé et dans un sanglot, elle commence à dire :

- Tu ne m'aimes plus !

- Parce que c'est par amour, que tu t'es fait enfiler par les quatre arabes, qui nous coûtent une fortune aujourd'hui ?

Un bon quart d'heure plus tard, la voiture s'arrête aux portes de la base nautique, qui est fermée à cette heure tardive. Le mari se tourne vers sa femme et lui dit :

- Allez, va faire la pute, ça te fera peut-être réfléchir aux conséquences de tes actes, la prochaine fois...

Blessée dans son amour-propre, car ces mots lui rappellent qu'effectivement, elle est à l'origine de tout ce qui se passe, en ce moment, la blonde descend de la voiture et ferme la portière derrière elle, sans une autre parole. Elle voit son mari faire demi-tour et repartir. Maintenant seule, elle se sent honteuse d'être dehors à cette heure, nue sous un manteau qui n'est pas de saison et qui lui donne effectivement le look d'une prostituée, qui attend le client.

Après être restée quelques minutes, figée devant le lourd portail de la base, elle décide d'aller se mettre à couvert sous les arbres, qui sont à quelques pas à peine de là où elle se trouve. À nouveau, l'attente recommence. À chaque voiture qui passe ou ralentie, elle croit mourir. L'attente dure un bon quart d'heure quand elle entend finalement marcher derrière elle. Elle se retourne et voit un homme masqué qui lui ordonne :

- Tourne-toi et ne regarde pas...

La blonde se retourne donc et attend. maintenant qu'elle sait définitivement, que tout ceci n'est pas une farce, elle commence à trembler de peur.

- Bouge pas...

Elle sent que l'homme est tout près d'elle, elle voit quelque chose de noir passer devant ses yeux et elle se retrouve avec un bandeau à cause duquel, elle ne voit maintenant plus rien. Elle sent encore que l'homme passe devant elle et ouvre son manteau, qu'elle essaye encore de tenir fermé quand elle entend :

- Je vérifie, tu permets !

Cette fois, elle se laisse faire en s'attendant à quelques attouchements désagréables, mais rien ne se passe. Elle entend encore l'homme tapoter sur un portable, puis dire :

- C'est OK, vous pouvez venir.

Encore quelques instants d'attente, avant qu'une voiture ne s'arrête près d'elle. Elle est prise par la main et dirigée pendant quelques pas. Là, on lui tient la tête pour la baisser, et on la guide dans la voiture. L'homme monte après elle à ses côtés. Puis, elle entend :

- Voici notre star !

Béatrice a reconnu la voix d'Ahmed, mais ce n'est pas parce que le ton qu'il emploie, est plutôt bienveillant qu'elle est rassurée pour autant. D'ailleurs, elle sent déjà une main qui lui écarte les cuisses. Puis deux doigts essayent en vain de s'enfoncer dans son sexe sec, en lui arrachant un cri :

- Aie !

- Eh bien ! Tu ne mouilles pas à l'idée de faire ton premier client ?

- Oh ça va hein !

- Doucement salope, n'oublie pas que j'ai toujours une cassette dont je peux tirer quelques photos pour les distribuer à la sortie du lycée de ton gamin...

Puis Ahmed s'adresse en arabe à quelqu'un d'autre, qui lui répond en français :

- Oui, oui, j'ai bien envie de lui mettre ma grosse bite dans le cul, à cette vieille pétasse.

Cette fois, c'est la grosse voix de Moustapha, que la femme vient de reconnaître et elle se souvient que l'homme est monté comme un âne, aussi, son désespoir pointant dans le ton de sa voix, implore-t-elle :

- Je vous en supplie, pas mon anus...

- Mais si, un bon petit coup dans le cul, avant d'aller au charbon...

- Pitié ! Mon mari me punie tous les soirs en me mettant le god que vous m'avez laissé l'autre jour ! C'est déjà assez douloureux comme ça !

Les deux hommes, assis à côté d'elle, se fendent d'un rire gras. Puis, Ahmed enchaîne :

- Il est malin le mari, il pourra, peut-être, mettre sur le tapin, sa salope, pour rembourser ce qu'elle nous a donné !

- Allez, montre-moi ton cul salope. Demande Moustapha sur un ton ne supportant aucune contradiction.

Béatrice sent des mains puissantes, qui s'emparent de sa tête et la penche sur le côté. Elle se retrouve très vite à moitié allongée, sur des jambes qu'elle pense être celles d'Ahmed. Elle sent alors, que l'autre homme tire sur son manteau puis, le remonte sur son corps. Tout de suite après, elle sent des grosses paluches, qui lui écartent les fesses sans douceur.

- C'est vrai qu'elle est très dilatée du petit ! S'étonne Moustapha en s'adressant à son ami, comme s’il parlait d'une simple chose. Puis, sans prévenir, il enfonce trois de ses gros doigts dans l'anus offert.

- Aie ! S'écrie la pauvre femme.

- Incroyable, je lui mets directement trois doigts dans le cul et ils passent tous seuls !

- Impeccable ! comme ça nous n'aurons plus aucun remords, à nous vider dans ses intestins ! Répond Ahmed avec dédain.

- J'ai une de ces envies de l'enculer ! Je ne t'en parle même pas...

- Te gêne pas, elle est là pour ça ! Cette vieille salope n'est là, que pour notre plaisir.

Béatrice voudrait se rebiffer, hurler, mais elle sait parfaitement qu'elle n'en a pas les moyens. De plus, et aussi bizarre que cela lui paraisse, la brûlure due au passage des doigts s'estompe très vite et elle sent monter, aux creux de ses reins, une sourde excitation.

Moustapha sort sa grosse queue, déjà partiellement en érection, de son pantalon, se masturbe pendant quelques instants, pour la faire durcir, tout en jouant à roder l'anus, à sa portée, de ses trois doigts qu'il fait coulisser.

Les doigts qui entrent et sortent de son cul mettent la pauvre femme dans un état second. Étant très clitoridienne, elle faufile sa main gauche entre ses cuisses et commence à se caresser, elle aussi.

L'homme, sortant une dernière fois ses doigts de l'anus, pour enfiler une capote. Quand, il estime être suffisamment excité, s'aperçoit que la blonde est en train de se donner du plaisir. Avec un sourire vicieux, il annonce à son pote :

- Elle se branle la vieille chaude ! Tu te rends compte d'une salope toi ?

- Bourre-lui bien le cul alors... Puis s'adressant à la femme, il poursuit :

- C'est bien, je suis content de toi, ma salope, régale-toi bien avec la grosse bite de Moustapha dans ton cul, comme ça, tu seras plus en forme encore, pour ton premier client...

Les mots se bousculent dans le cerveau de Béatrice. À nouveau, et tout comme la première soirée, les insultes l'excitent et commencent à lui faire perdre la tête. Tout se passe en elle, comme si elle rêvait secrètement de devenir une putain, même si cette idée la rebuterait, dans d'autres conditions, maintenant et ici, elle commence à prendre son pied, en se masturbant.

Moustapha présente son gros dard à l'entrée du rectum, puis, dans un geste rapide et puissant, il s'enfonce, dans la blonde, de toute la longueur de sa queue.



L'objet qui vient lui remplir les boyaux, lui parait énorme, pourtant, et grâce aux nuits pluggées qu'elle a passé, Béatrice accepte tout à fait l'engin qui la pénètre. Très vite, sous les assauts de cette grosse lance, elle commence à miauler de plaisir.

- Hé, hé, hé, ricane Ahmed en voyant le manège. Il a une sorte de sixième sens, qui lui permet de comprendre ce que les femmes ressentent, quand elles font l'amour, il poursuit, en s'adressant à la blonde :

- Tu vois, je te l'avais bien dit, tu es presque mûre pour te faire enculer par un cheval...

Les paroles qu'elle perçoit, les va-et-vient dans ses entrailles, le fait d'être ainsi en voiture et susceptible d'être vue dans la rue, tout concourt au plaisir pervers de Béatrice. Elle pousse des cris à chaque fois que la bite va au plus profond d'elle.

Moustapha lime comme un démon. Il sait qu'il n'a pas toute la nuit devant lui, et, en bon égoïste qu'il est, il s'occupe de son plaisir, sans penser une seule seconde, à celui de la blonde. Et comme il s'est imaginé, toute la journée, enculer cette femelle encore jolie pour son âge, il ne tient pas très longtemps à ce rythme.

Béatrice sent que l'orgasme monte, elle crie de plus en plus fort et s'acharne maintenant, sur son bouton d'amour.

- Prends ça pétasse, cri l'homme en éjaculant dans sa capote.

La femme sent les longues giclées s'écraser au fond du préservatif, cela la met encore plus en transe et elle se laisse aller à jouir, comme une folle.

- Putain ! Qu'est-ce qu'elle est bonne, cette vieille salope !

- Ouais... Je me trompe rarement dans le choix de mes salopes, tu sais Moustapha, répond Ahmed comme si l'homme voulait lui faire un quelconque compliment.

- C'est vrai que tu es un chef, pour nous trouver des grosses truies comme celle-là !

- Bon ! T'oublie pas de lui donner ton foutre à boire...

- Bien r ! Et un jus de capote pour la petite dame.

Joignant le geste à la parole, l'homme retire prestement son préservatif et le tend à son ami et complice. Celui-ci s'en empare de sa main gauche, attrape les cheveux blonds de l'autre main et contraint la pauvre femme, à tourner la tête. Il la fixe dans les yeux et ordonne encore :

- Tiens salope, voilà ta récompense...

Et comme la blonde reste avec la bouche fermée, en regardant effrontément l'homme, qui lui tire les cheveux, elle entend encore, mais cette fois le ton est beaucoup plus dur :

- Bois, salope...

Sentant qu'elle n'aura pas le dessus avec son tortionnaire, elle finit par ouvrir sa bouche et laisser entrer dedans, l'épais jus, qui coule de la capote usagée.

- Voilà, c'est bien... Il faut que tu t'y habitues rapidement, à ce genre d'exercice, les clients à qui tu auras affaire, bientôt, seront très généreux, si tu fais ce genre de chose, sous leurs yeux...

À nouveau, les yeux de la pauvre Béatrice s'embrument de larmes. Maintenant qu'elle vient de jouir, maintenant que ses nerfs sont calmés, toute l'horreur de la situation, remonte en elle.

Bientôt la voiture ralentie, tourne et entre dans un grand parc. Après quelques dizaines de mètres, elle stoppe enfin au pied d'un escalier monumental. Une fois le moteur coupé, Ahmed donne ses consignes à ses amis en arabe, puis il sort de la voiture et escalade l'escalier.

Peu de temps après, il revient, ouvre la portière et attrape Béatrice sans ménagement par le bras, pour la faire sortir du véhicule. Dès que la pauvre femme est en dehors, il s'adresse, toujours en arabe, à ses complices, qui sortent à leur tour. Tout ce petit monde monte les marches et entre dans la grande demeure qui ressemble plus à un château qu'à une maison bourgeoise.

La pauvre femme blonde se laisse conduire, n'ayant pas trop d'autre choix. Et si le bandeau lui empêche de distinguer quoi que ce soit, elle arrive néanmoins à se rendre compte qu'elle vient d'entrer dans un lieu très éclairé. L'étreinte sur son bras se relâche, puis elle sent qu'on tente de lui retirer son manteau. Elle tente de s'y opposer quand elle entend la voix dure d'Ahmed lui dire :

- À poils salope, que Monsieur Roger puisse te voir, en détail !

Sachant qu'il serait vain, voire dangereux de résister, la blonde se laisse enlever son manteau sans, pour autant, faire le moindre effort. Mais tout de suite après, elle sent le froid sur son poignet droit, puis ledit poignet enfermé dans un bracelet de métal. Ses mains jointent dans son dos, puis le deuxième poignet enfermé à son tour.

- Voilà, avec les menottes, tu seras plus sage...

- Salaud !

- T'as pas intérêt à jouer à ce petit jeu, quand je te laisserai entre les mains de Monsieur Roger ! Sinon, tu sais ce qui arrive... C'est bien compris cette fois salope ?

- Oui...

Ahmed attrape à nouveau le bras gauche de la blonde et l'attire devant une grande porte en bois sculptée. Là, il s'arrête et frappe à la porte.

- Entrez.

L'homme ouvre la porte et pousse devant lui la pauvre femme aux yeux bandés et aux mains menottées. Une fois entré à son tour, il annonce au mystérieux inconnu :

- Voici notre nouvelle star du porno amateur. Cette salope se nomme Béatrice, cinquante ans, mariée, mère de deux enfants, secrétaire.

- Je vous remercie Ahmed, vous pouvez nous laisser.

- Nous sommes à l'office, si vous avez quoi que ce soit, comme problème avec cette traînée, appelez-nous et nous lui ferons passer le goût de la rébellion, à coups de ceinture.

- Je ne pense pas avoir besoin de vos services, mais, toutefois, je retiens votre offre. Merci et à demain matin mon cher Ahmed.

- Au revoir Monsieur Roger. Et l'homme ressort de la pièce en refermant soigneusement, la lourde porte derrière lui.

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