Train de nuit 02 (2002)
De longues minutes passent, elle est toujours à quatre pattes, sur le sol, à réfléchir longuement, puis, une idée chassant l'autre, elle en vient à se demander, pourquoi elle reste ainsi, seule, nue, comme une chienne. Après quelques secondes d'hésitation, elle se reprend et vient s'asseoir dans sa couchette. Là, ses cogitations reprennent de plus belles. Près d'une demi-heure plus tard, le joyeux tortionnaire réapparaît, sans autre forme de procès, et entre dans le compartiment, tirant ainsi sa proie des réflexions dans lesquelles elle erre, assise sur sa couchette. Voyant que ses instructions n'ont pas été suivies à la lettre, il commence à crier dès la porte refermée derrière lui : - Ne t'ai-je pas dit de rester à quatre pattes, comme une vulgaire chienne bien dressée ? Sous la violence du ton, la pauvre Sophie sursaute et se remet, une fois de plus, à pleurer. L'homme la prend sans ménagement, par le bras et la tire en bas de la couche